Acteurs de première ligne dans la prise en charge du Covid-19, ces médecins résidents et internes sont mécontents et l’on fait savoir. Ils ont de nouveau brandi leurs revendications, au moment où le Maroc s’apprête à affronter une autre vague liée au variant Omicron.
Dans un communiqué signé de la commission nationale de médecine interne et des résidents, ces acteurs ont dénoncé le retard dans le payement de leurs salaires et indemnités de garde. Leurs collègues de certains centres universitaires attendent leur salaire depuis neuf mois.
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L’Association a également appelé le ministère à régler les indemnités des gardes qui n’ont pas été payées dans de nombreux centres hospitaliers universitaires à travers le Maroc, dénonçant la politique de procrastination employée par le gouvernement pour résoudre leurs problèmes.
Concernant l’ouverture de deux centres hospitaliers à Agadir et Tanger, la commission a demandé d’accélérer les travaux « afin de développer l’offre de soins dans ces deux régions, d’une part, et d’élargir les possibilités de la formation hospitalière des médecins et des étudiants, d’autre part ».