Malgré le Covid-19, les investisseurs font toujours confiance au potentiel technique de l’Afrique du Nord et du Moyen-Orient. Pour preuve, en 2020, les promoteurs ont augmenté les investissements en capital-risque dans cette branche.
Plus de 1 milliard de dollars, c’est le montant levé par les entreprises technologiques de la zone Moyen-Orient et Afrique du Nord (Mena) sous forme de capital-risque en 2020, indique un rapport de la plateforme d’informations Magnitt. Mais, contrairement à l’augmentation du montant levé, le nombre d’accords signés en 2020, a baissé de 13 % à 496 transactions. « 2020 a été un point de basculement pour les start-ups soutenues par le capital-risque dans la région Mena. Ce fut une année difficile à bien des égards et il est probable que l’impact de la pandémie continue d’affecter la population ainsi que les perspectives macroéconomiques de notre région », a indiqué Philip Bahoshy, fondateur et directeur général de Magnitt, rapporte Agence ecofin.
Malgré le contexte difficile marqué par la propagation du coronavirus, les investissements ont grimpé dans les secteurs de l’alimentation, des boissons et de la santé, souligne le rapport, indiquant l’intérêt que portent les investisseurs locaux et étrangers à l’égard des entreprises tech africaines et celles du Moyen-Orient. Ces investisseurs, incités par la productivité et les bénéfices captivants du fait de leurs placements, comptent plus sur les entreprises agiles, pouvant transformer les défis de la crise en opportunités d’affaires et d’en tirer des améliorations avantageuses, notamment dans les secteurs vitaux pour les ménages et entreprises.