Total Eren investit 10 milliards d’euros au Maroc

30 janvier 2022 - 18h20 - Economie - Ecrit par : S.A

Total Eren, filiale dédiée aux énergies renouvelables de Total Energies, a décidé de lancer un mégaprojet d’hydrogène et d’ammoniac verts, à Guelmim-Oued Noun, dont le coût d’investissement s’élève à 100 milliards de dirhams. De quoi faire du Maroc un leader de l’écosystème mondial de l’hydrogène vert.

Total Eren veut investir 100 milliards de dirhams dans la réalisation d’un projet hybride de production d’hydrogène et d’ammoniac vert de 10 GW, couplé essentiellement à des éoliennes électriques, fait savoir L’Agence Ecofin. Un investissement approuvé par la Commission régionale unifiée d’investissement, le 25 novembre dernier. D’ores et déjà, les travaux préparatoires ont démarré.

À lire : Énergies renouvelables : le Maroc encore plus ambitieux

Après la réalisation des études topographiques du site d’une superficie de plus de 170 000 ha, d’une analyse de la ressource renouvelable et d’un design préliminaire, le groupe devrait réaliser des études techno-économiques pour le bâti, un design des infrastructures électriques et la mise en place des partenariats avec les fournisseurs dans le cadre de la première phase du processus. Le projet de Guelmim-Oued Noun entrera dans sa phase active à l’horizon 2025, fait savoir l’énergéticien, filiale du groupe Eren détenue à 30 % par le géant pétrolier français Total Energies. Quant à la première production, elle devra être effective d’ici 2027.

À lire : Le Maroc accélère ses projets dans l’énergie renouvelable

D’après le rapport « Géopolitique de la transformation énergétique : le facteur hydrogène », publié le 15 janvier dernier par l’Agence internationale pour les énergies renouvelables (IRENA), le Maroc, l’Australie, le Chili, l’Arabie saoudite et les États-Unis sont les 5 pays les mieux placés pour devenir les principaux producteurs d’hydrogène au monde. Le royaume ambitionne d’ailleurs de mettre en place, d’ici 2030 un marché local de l’énergie de 4 térawattheures (TWh), ainsi qu’un marché d’exportation de 10 TWh.

Bladi.net Google News Suivez bladi.net sur Google News

Bladi.net sur WhatsApp Suivez bladi.net sur WhatsApp

Sujets associés : Investissement - Guelmim - Energie solaire

Aller plus loin

Comment le Maroc révolutionne les énergies renouvelables

Dans sa marche vers la réduction de ses émissions de gaz à effets de serre de 75 % d’ici 2030, le Maroc a fait du développement des énergies renouvelables une priorité. De...

Le Maroc accélère ses projets dans l’énergie renouvelable

Le Maroc a décidé de mettre le turbo concernant ses projets dans le domaine des énergies renouvelables. Prévue pour 2030, la transition vers une économie verte pourrait être...

Énergies renouvelables : le Maroc encore plus ambitieux

Le Maroc a décidé de revoir à la hausse ses ambitions fixées en matière d’énergies renouvelables, pour dépasser l’objectif actuel de 52 % du mix électrique national avant...

Energies renouvelables : le Maroc classé premier dans la région MENA

Les progrès et les investissements réalisés par le Maroc dans la production d’énergies renouvelables ont été reconnus. Le royaume a été classé premier dans la région...

Ces articles devraient vous intéresser :

Maroc : les rues débordent de marchands ambulants

Les marchands ambulants au Maroc ont toujours pignon sur rue en dépit des politiques publiques mises en œuvre, des investissements consacrés à la construction de marchés et des campagnes de libération de l’espace public.

Le Maroc cherche à transformer les MRE en investisseurs

Le Maroc entend mettre en place une série de programmes visant à « encourager et motiver les Marocains du monde à investir dans leur pays d’origine », a récemment déclaré Nasser Bourita, ministre des Affaires étrangères et des Marocains résidant à...

Investir au Maroc, oui, mais les MRE veulent des garanties

Avec 117,7 milliards de dirhams transférés en 2024, les MRE sont un pilier de l’économie marocaine. Mais cet argent irrigue peu l’investissement. L’immobilier capte la majorité des fonds. Pourquoi cette frilosité à investir ailleurs ?

Maroc : ces investisseurs étrangers piégés

Au Maroc, plusieurs investisseurs étrangers ont engagé des ressources importantes dans certains secteurs comme l’agriculture, l’immobilier, la restauration, sans une étude préalable. Conséquence, ils ont enregistré des pertes colossales du fait de la...

MRE : des milliards qui boostent les banques, mais pas l’économie

Malgré leur hausse continue, les transferts des Marocains résidant à l’étranger (MRE) ne contribuent pas à la croissance économique du Maroc, révèle un récent rapport gouvernemental, notant que la part de ces fonds dédiée à l’investissement reste...

Bientôt une plateforme pour aider les MRE à investir au Maroc

Karim Zidane, ministre délégué chargé de l’investissement, de la convergence et de l’évaluation des politiques publiques, encourage les Marocains résidant à l’étranger (MRE) à davantage investir au Maroc, soulignant la nécessité pour le royaume...

Hakim Ziyech investit à Marrakech

Hakim Ziyech envisage de réaliser un investissement important au Maroc. L’international marocain prévoirait d’ouvrir un restaurant de luxe à Marrakech.

Vols chers, procédures lourdes : les raisons d’un désamour des MRE

Des groupes parlementaires critiquent le ministre de l’Investissement et de la Convergence des politiques publiques, Karim Zidane, à cause de ce qu’ils ont qualifié de participation « faible » des Marocains du monde aux investissements.

Marocains du monde : une diaspora généreuse mais peu investie

Malgré des transferts de fonds records, la contribution des Marocains résidant à l’étranger à l’investissement productif au sein de leur pays d’origine demeure en deçà des attentes. Cet enjeu a été au cœur des débats lors du premier Forum économique...

Immobilier au Maroc : le marché paralysé

Au Maroc, le secteur de l’immobilier sombre dans un immobilisme paralysant. Et, les défis à relever sont nombreux.