L’annonce a été faite au parlement par la ministre de la Transition énergétique et du Développement durable, Leila Benali, précisant que de nouveaux programmes ont été initiés en matière d’investissement dans les énergies renouvelables. 61 projets sont en cours de développement ou de réalisation avec une capacité totale de près de 4,6 gigawatts et un investissement de quelque 53 milliards de DH, a-t-elle souligné.
A cela s’ajoute un programme d’une capacité totale de 400 mégawatts pour la réalisation de projets d’énergies solaire photovoltaïque en vue de soutenir les PME et créer des emplois et un autre sur l’alimentation de la station de dessalement de l’eau de mer à travers l’utilisation des énergies renouvelables.
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Il s’agit également d’augmenter l’alimentation des zones industrielles par de l’énergie électrique propre, a-t-elle poursuivi, précisant que la zone industrielle de Kénitra sera, dans une première étape, alimentée par une énergie de près de 160 gigawatt/heure, alors que les zones industrielles prioritaires seront quant-à-elles alimentées avec près de 800 gigawatt/heure.
Pour y parvenir, le Maroc fonde sa politique sur trois piliers à savoir l’élaboration d’une nouvelle politique et l’adoption d’une approche durable dans tous les secteurs conformément aux engagements internationaux, le renforcement de la coopération régionale qui se veut un pilier pour la réalisation de la sécurité énergétique et enfin l’accompagnement législatif, réglementaire et institutionnel pour promouvoir les investissements national et étranger.
À cet effet, le ministère propose une procédure spéciale pour l’expropriation pour cause d’utilité publique et la mise en place de mécanismes et de mesures adéquats pour la simplification des procédures en ce qui concerne l’expropriation ou l’occupation temporaire des terres relevant du domaine forestier, a-t-elle relevé.