Trains à deux niveaux : le Maroc choisit la technologie coréenne

Ces dernières années, le Maroc a renforcé sa coopération économique avec différents pays asiatiques, dont la Corée. Le royaume a récemment signé avec la société Hyundai Rotem un accord de plus d’un milliard et demi de dollars pour le développement de son réseau ferroviaire.

« Le contrat récemment signé entre Hyundai Rotem et l’Office national des chemins de fer, concernant la livraison de trains électriques à deux niveaux, constitue une nouvelle preuve de l’attractivité de l’investissement au Maroc », a déclaré à Korea Times, Chafik Rachadi, ambassadeur du Maroc en Corée, indiquant que la fourniture de ces trains par la Corée contribuera à relier 40 villes et renforcer les réseaux de transport interurbains, dans la perspective de la Coupe du monde 2030.

L’entreprise coréenne a remporté le marché face à ses concurrents français et espagnols au terme d’un processus d’appel d’offres régulier, a assuré le diplomate marocain, ajoutant que « l’accord ne se limite pas à la livraison de trains ; il s’agit également d’un transfert de technologie dans la fabrication ferroviaire et de programmes de formation, ce qui garantit que l’économie marocaine bénéficiera de ce projet ».

Ce contrat avec Hyundai Rotem est « un partenariat basé sur le principe gagnant-gagnant, et qui ouvre la voie à de nombreuses autres entreprises coréennes pour entrer sur le marché marocain », a soutenu l’ambassadeur marocain, soulignant qu’il « aura un impact significatif sur le volume des échanges commerciaux entre les deux pays, qui a atteint environ 550 millions de dollars américains en 2023 ».

Rabat et Séoul sont déterminés à renforcer leur coopération dans les domaines du commerce, de l’investissement, de la technologie et des énergies renouvelables, a poursuivi Chafik Rachadi, rappelant que « les relations entre les deux pays remontent à l’année 1962 » et que « le sommet Corée-Afrique, tenu l’année dernière, a constitué un tournant majeur dans l’évolution de ces relations ». « Le Maroc est une terre d’opportunités et une porte stratégique vers l’Afrique qui attire les investissements », a-t-il conclu.