Ainsi, « les transferts des MRE devraient retrouver progressivement leur niveau d’avant crise, revenant à 79,3 MMDH en 2022 et à 70,8 MMDH en 2023… », indique un communiqué de la banque centrale.
Alors que les importations continuent de dépasser les exportations, le déficit du compte courant du Maroc devrait se creuser pour atteindre 5,5 % du PIB en 2022, contre 2,6 % en 2021, avant de revenir à 3,7 % en 2023.
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Plus précisément, les importations progresseraient de 14,9 % en 2022, en raison de la hausse des cours du brut et des matières premières. En 2023, la hausse se limiterait à 1,1 %, sous l’effet notamment de l’allègement prévu de la facture énergétique.
S’agissant des exportations, elles devraient s’améliorer de 12,5 % en 2022 et de 3,4 % en 2023, tirées principalement par l’accroissement des ventes de la construction automobile et par la hausse de celles des phosphates et dérivés en 2022.