Au premier plan des dénonciations de Transparency Maroc, il y a le non-respect de la loi n°84-12 du 30 août 2013, l’existence de marchés concertés passés avec des entreprises non enregistrées auprès du département ainsi que les acquisitions de fournitures hautement sensibles non enregistrées et/ou enregistrées au nom d’autres entreprises. L’ONG déplore une sorte de « favoritisme » qui s’est emparé de la gestion des marchés.
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Transparency dénonce également la concurrence déloyale et la promotion et l’utilisation de matériels sensibles dont l’efficacité n’a pas été prouvée par un comité technique et sans contrôle préalable. « Une grande lacune a été constatée dans les licences d’importation des appareils respiratoires et des appareils d’oxygène à haut débit alors que des solutions alternatives moins onéreuses existent », déplore également l’organisation.
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Au nombre des marchés visés par les dénonciations de Transparency, il y a celui des tests sérologiques d’un montant de 213,9 millions de DH. « Alors que ce test est vendu à près de 40 DH l’unité en France, le ministère s’est permis de l’acheter à 99 DH, soit une surfacturation de 59 DH malgré des dates de péremption qui ne dépassent pas les 3 mois », selon les constats de Transparency.
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Sur un autre plan, l’ONG remet en cause le retrait récemment des pharmacies, des tests salivaires. Elle propose au ministère de fournir encore plus d’efforts pour alléger la pression sur les hôpitaux publics et de soulager les Marocains qui dépensent plus qu’il n’en faut pour se soigner en cas d’infection.