Une première au Maroc : prison ferme pour violences psychologiques
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Au Maroc, une nouvelle forme de vidéos, bien loin de celles qui suscitaient rires et engouement des internautes, circulent actuellement sur les réseaux sociaux, surtout sur les chaînes YouTube. Ce sont majoritairement des vidéos avec des contenus violents, tournées par des jeunes avides de sensations fortes, qui se servent de la violence pour montrer leur supériorité.
Durant toute la semaine passée, les médias sociaux au Maroc ont été assaillis par des vidéos montrant des combats illégaux dans la rue et les plages. Ce sont des enregistrements réalisés par les jeunes pour relever des défis ou pour montrer leur force de frappe. Selon Hespress, les auteurs de ces vidéos parient et misent sur le fort taux d’audience en diffusant des contenus qu’ils disent sportifs mais qui n’obéissent à aucune réglementation.
Les combats parfois à mains nues ou généralement avec des armes blanches se déroulent le plus souvent dans les rues de Casablanca, Salé, Meknès et Fès. Pour Said Jaafar, président du Centre des mutations sociétales et des valeurs au Maroc et dans le bassin méditerranéen, ce phénomène fait partie d’une structure globale. Selon lui, ces actes agressifs et violents proviennent de ceux qui ont été soumis et persécutés. Ils éprouvent des difficultés à compenser leurs frustrations et se réfugient dans la violence. Il met en garde contre l’impact de ces vidéos sur les enfants ainsi que contre la normalisation de la violence.
Tout en appelant les institutions à redoubler d’efforts pour faire face à la diffusion de la violence parmi les enfants, Jaafar a souligné que la propagation du phénomène de la violence sur les médias sociaux est dangereuse.
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