Alors que l’escalade de la violence montait d’un cran à Jérusalem-Est depuis samedi, les pays arabes de l’Afrique du Nord, nouveaux alliés de l’Israël, ont unanimement dénoncé les affrontements entre Palestiniens et la police israélienne, tout en exprimant leur solidarité aux Palestiniens de Jérusalem.
Le roi Mohammed VI du Maroc s’est dit « profondément inquiet » des « violations inadmissibles » qui alimentent des tensions. Les officiels marocains ont également indiqué suivre avec une profonde inquiétude les violents incidents à Al-qods Acharif et dans la mosquée Al-aqsa. En marge de cette réaction des autorités marocaines, des citoyens ont également manifesté, lundi à Rabat, pour exprimer leur solidarité avec les Palestiniens. Drapeau en main, ils ont scandé des slogans hostiles à la normalisation des relations entre l’Israël et le Maroc.
Du côté de l’Égypte, on condamne « fermement la nouvelle incursion des forces israéliennes dans la Mosquée Al-Aqsa ». Le Soudan, quant à lui, a qualifié les mesures prises contre les Palestiniens à Jérusalem de « répression » et d’« action coercitive ». le Soudant a en outre, exhorté le gouvernement israélien à « s’abstenir de prendre des mesures unilatérales diminuant les chances d’une reprise des négociations de paix ».
Pour l’Algérie, il s’agit d’attaques racistes et extrémistes contre des civils palestiniens pour les priver de leur liberté de culte dans la mosquée Al-Aqsa. Connu pour être un soutien inconditionnel de la cause palestinienne, Alger invite la communauté internationale, notamment le Conseil de sécurité de l’ONU, à agir contre ces « actes criminels » perpétrés contre des territoires palestiniens.