Les oranges, un luxe pour les Marocains

5 octobre 2023 - 16h00 - Maroc - Ecrit par : P. A

Le prix des oranges a monté en flèche à Casablanca, s’établissant à 25 dirhams le kilo, alors qu’il se vendait entre 5 et 7 dirhams le kilo il y a quelques mois. Cette hausse record serait due à l’augmentation des exportations.

La rareté de l’orange en cette saison qui n’est pas celle de la récolte de ce fruit, justifie cette hausse significative et sans précédent du prix. « Il y a plusieurs variétés d’oranges, dont celle pour la production de jus. Leur prix est très élevé, à cause de la fin de la saison des récoltes, qui s’achève au mois de juillet », explique à Assabah, Abderrazak Chabbi, président de l’Association du marché de gros des fruits et légumes à Casablanca, précisant que le prix des oranges au marché de gros des fruits et légumes se négocie entre 9 et 13 dirhams le kilo.

À lire : Le Maroc va augmenter sa production d’orange Navel pour concurrencer l’Espagne

En ce qui concerne les mandarines et les clémentines, elles sont produites à Larache et leur prix varie entre 3,5 et 5,5 dirhams le kilo selon leur qualité, détaille-t-il, ajoutant que les oranges Navel arrivent sur les marchés trois ou quatre semaines après les mandarines et clémentines. Abderrazak Chabbi n’a pas manqué de rassurer les consommateurs en colère du fait de cette hausse record des prix de l’orange, annonçant que « dans deux semaines, vont apparaître des oranges en provenance du Gharb et de Marrakech, et l’arrivée des Navel va permettre de compenser le manque d’oranges à jus, qui vont à leur tour être écoulées sur les marchés ».

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Le président de l’Association des marchés de gros de fruits et légumes à Casablanca fait savoir aussi que les exportations sont à l’origine de cette hausse du prix des oranges qui affecte le pouvoir d’achat des Marocains et leurs habitudes de consommation. « Il existe malheureusement de nombreuses personnes avides de gains rapides et d’enrichissement facile, qui font fi de la sécurité alimentaire des Marocains. Cette sécurité est pourtant la principale garantie de la paix sociale, devenue très fragile à cause de ces vagues de hausses des prix », a-t-il indiqué.

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