Trottinettes électriques : ce qui change au Maroc

8 février 2025 - 08h00 - Maroc - Ecrit par : S.A

Le ministère du Transport et de la Logistique a franchi une étape importante dans l’intégration des trottinettes électriques dans le Code de la route marocain.

Le ministère du Transport et de la Logistique annonce le franchissement d’une étape importante marquée par la publication du projet de loi modifiant et complétant la loi n° 52.05 relative au Code de la route, par le Secrétariat général du gouvernement, en vue d’une consultation publique. Le texte prévoit, dans son premier article, des infractions à l’encontre des utilisateurs de trottinettes électriques, notamment « la conduite d’un vélo à moteur, d’une motocyclette, d’un tricycle à moteur ou d’un quadricycle à moteur, dépourvu de carrosserie, sans l’utilisation d’un casque homologué. » Les infractions sont de divers ordres : « le non-respect par le conducteur d’un véhicule de l’arrêt obligatoire imposé par un panneau “Stop” ou un feu rouge ; l’utilisation du téléphone ou le fait de parler en le tenant en main pendant la conduite, ou de tout autre appareil remplissant la même fonction. »

À lire : Maroc : Nouvelles règles pour triporteurs et trottinettes électriques

D’après le même article, le vélo à assistance électrique est défini comme « tout vélo ayant au moins deux roues, équipé d’un moteur électrique auxiliaire d’une puissance inférieure ou égale à 250 watts, dont l’alimentation électrique s’interrompt lorsque le conducteur cesse de pédaler, ou diminue progressivement jusqu’à s’arrêter complètement avant que le véhicule n’atteigne une vitesse de vingt-cinq (25) kilomètres par heure. » Autre définition : « Le véhicule de mobilité personnelle à moteur est tout engin motorisé sans siège, conçu et fabriqué pour transporter une seule personne, sans équipements dédiés au transport de marchandises, doté d’un dispositif de direction (comme un guidon) et équipé d’un moteur non thermique ou d’une assistance non thermique, avec une vitesse maximale de fabrication supérieure à 6 kilomètres par heure sans dépasser 25 kilomètres par heure. »

À lire : Le Maroc édicte de nouvelles règles pour les trottinettes

Le texte prévoit également la mise en fourrière du véhicule par l’officier de police judiciaire ou l’agent rédacteur du procès-verbal dans certains cas, notamment lorsque celui-ci circule sur l’autoroute sans pouvoir atteindre une vitesse de 60 kilomètres par heure. Cette modification vise à « ajouter de nouvelles situations prenant en compte les particularités des dispositifs électroniques modernes, tout en retirant les infractions liées à cet appareil de la liste des infractions de première classe », précise le projet de loi.

Bladi.net Google News Suivez bladi.net sur Google News

Bladi.net sur WhatsApp Suivez bladi.net sur WhatsApp

Sujets associés : Routier - Code de la route marocain - Transport en commun - Ministère de l’Equipement et du Transport

Aller plus loin

Le Maroc fait la chasse aux trottinettes électriques

En attendant la réglementation sur l’usage des trottinettes électriques au Maroc, les autorités locales des grandes villes du royaume ont lancé une vaste opération de saisie de...

Du changement pour le Code de la route marocain

Au Maroc, le ministère du Transport et de la logistique a transmis le 30 septembre dernier au secrétariat général du gouvernement un avant-projet de loi relatif à la réforme du...

Le Maroc édicte de nouvelles règles pour les trottinettes

Mohamed Abdeljalil, ministre des Transports et de la Logistique, veut réglementer l’utilisation des trottinettes et d’autres nouveaux moyens de transport.

Maroc : Nouvelles règles pour triporteurs et trottinettes électriques

Le ministre du Transport et de la logistique, Mohamed Abdeljalil, a initié un projet de décret en vue de réglementer la conduite des triporteurs et des trottinettes électriques.

Ces articles devraient vous intéresser :

Autoroute Tanger Med, attention danger !

Les usagers de la route réclament la sécurisation de l’autoroute menant au port de Tanger Med où de nombreux cas d’accident continuent d’être enregistrés.

Oujda sera relié par le TGV

L’Office national des Chemins de Fer (ONCF) nourrit de grandes ambitions pour le transport ferroviaire. En témoigne son plan ferroviaire dévoilé par Mohamed Abdeljalil, ministre des Transports et de la Logistique.

Ryanair a bien été menacée par le Maroc

Interpelé sur les « répercussions de la vente de billets pour des vols intérieurs en devises étrangères par la compagnie aérienne privée Ryanair », le ministre des Transports et de la logistique, Mohamed Abdeljalil, a reconnu que la low-cost irlandaise...

Le projet d’extension de l’aéroport de Tanger se précise

Dans le cadre du projet d’extension de l’aéroport Tanger-Ibn-Battouta, en prévision de la Coupe du monde 2030, le gouvernement marocain a engagé le processus d’expropriation de plusieurs parcelles de terrain dans la préfecture de Tanger-Asilah.

Vols annulés : la colère monte contre Royal Air Maroc

Un député du Parti authenticité et modernité (PAM) a interpelé le gouvernement marocain au sujet des reports ou annulations de vols répétés de Royal Air Maroc ces derniers temps, causant des désagréments à ses clients.

Colère à Marrakech : les chauffeurs de taxis accusés de harcèlement à l’aéroport

De nombreux Marrakchis et touristes sont en colère contre les chauffeurs de taxis au niveau de l’aéroport de Marrakech-Ménara. Ils affirment avoir été régulièrement harcelés par ces derniers qui cherchent à savoir s’ils utilisent l’application Indrive.

Autoroutes du Maroc : comment sortir du gouffre financier ?

Le ministre de l’Équipement et de l’eau, Nizar Baraka, a déclaré que son département s’active pour mettre en place des mécanismes innovants afin d’améliorer la gestion de la société nationale des autoroutes du Maroc (ADM) qui croule sous les dettes.

Au Maroc, les taxis clandestins dans le viseur du gouvernement

Abdelouafi Laftit, ministre de l’Intérieur, dit mener une lutte implacable contre les taxis clandestins, notamment les utilisateurs des applications intelligentes de transport qui n’ont pas obtenu de licence pour exercer.

Maroc : gardiens illégaux et parkings saturés, les autorités appelées à réagir

Le groupe Haraki à la Chambre des représentants a interpellé le ministre de l’Intérieur, Abdelouafi Laftit, sur l’organisation des parkings dans les grandes et moyennes villes comme Marrakech où, le stationnement est devenu compliqué.

Une nouvelle autoroute dans le Sud du Maroc très attendue

Les usagers de la route nationale n°1, axe stratégique entre Agadir et Tiznit vivent un calvaire en raison d’une congestion sans précédent. Il s’avère nécessaire de construire une autoroute.