Un écrivain australien désemparé après un voyage compliqué au Maroc

Michael Gebicki, écrivain voyageur basé à Sydney, surtout connu pour sa chronique Tripologist publiée depuis plus de 15 ans dans Traveller, et son épouse sont arrivés en octobre dernier pour un séjour de trois semaines. Il reçoit son sac, mais les bagages de son épouse ne sont pas arrivés à destination. Un problème auquel le couple a déjà été confronté. Face à la difficulté de récupérer son sac, la conjointe sillonne les magasins Zara et H&M de Marrakech, et dépense plus de 1 200 dollars, pour acheter des vêtements, des articles de toilette, des cosmétiques et la valise la moins chère du monde.

Le couple se rend à Rome, à Singapour avant de revenir à Marrakech. Deux semaines plus tard, l’épouse de l’écrivain voyageur reçoit sa valise. « Mais qui allait nous rembourser les vêtements achetés à Marrakech ? », questionne-t-il dans une tribune publiée par Sydney Morning Herald’s Traveller. Il se tourne alors vers ITA Airways, chez qui il avait initialement réservé. « Ce n’est pas notre problème », lui a répondu la compagnie aérienne, avant de le renvoyer chez Air France. Le couple a alors adressé des correspondances à la compagnie française. Celle-ci tarde à répondre.

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« En vertu du régime international de responsabilité juridique établi par la Convention de Montréal, également mentionné dans nos Conditions générales de transport, les passagers doivent soumettre une demande de remboursement des frais engagés pour l’attente de leurs bagages retardés dans les 21 jours suivant la réception de leurs bagages. Par conséquent, vous n’avez malheureusement pas droit à une indemnisation », lui répond finalement un conseiller client d’Air France.

Gebicki décide de déposer une réclamation auprès de son assureur voyage, Cover-More, mais une notice d’information sur les produits lui fait changer d’avis. « Vous devez nous signaler tout sinistre ou événement susceptible d’entraîner une demande d’indemnisation voyage dès que possible et dans les 60 jours suivant la date de retour », précisait la notice d’information. Or, cette date était déjà passée. « Comme nous avions réservé nos billets d’avion avec notre carte de crédit American Express, notre dernière chance a été de déposer une réclamation auprès de Chubb Insurance Australia, le souscripteur de l’assurance voyage American Express. La réclamation a été déposée le 31 janvier de cette année ».

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Cette fois, le couple a obtenu gain de cause. Le 7 mars, la réclamation a été intégralement réglée. « L’assurance voyage qui peut s’appliquer lorsque vous payez vos voyages avec votre carte de crédit peut vous faire économiser beaucoup d’argent », assure Gebicki. Jolie pub donc pour la carte de crédit !