Une usine d’armement américaine au Maroc ?

La semaine dernière, une délégation de haut niveau de Lockheed Martin conduite par le général de brigade à la retraite Joseph Rank, directeur exécutif pour l’Afrique et l’Arabie saoudite, était au Maroc, pour discuter des partenariats dans le domaine des chaînes d’approvisionnement. La délégation a également rencontré des responsables marocains et visité des entreprises industrielles à Casablanca telles que TDM Maroc, Sabca Maroc, Exellia Maroc et Collins Aerospace RFM, afin d’approfondir l’intégration des fournisseurs marocains dans les chaînes d’approvisionnement mondiales, d’augmenter le contenu local au sein de ses plateformes, et de renforcer les capacités industrielles et de fabrication au sein du royaume.

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« Notre relation avec le Maroc reflète un engagement commun envers l’innovation, la sécurité et le progrès économique. Alors que nous continuons à approfondir notre coopération, nous visons à développer les capacités de défense du Maroc, à élargir le champ de l’expertise local, et à contribuer également à la croissance industrielle et économique à long terme », a déclaré Joseph Rank.

La délégation de Lockheed Martin s’est également rendue à Rabat, où elle a rencontré de hauts responsables gouvernementaux et militaires. Au menu des discussions : l’exploration de nouvelles opportunités pour le renforcement des capacités, le développement de la main-d’œuvre et la poursuite de l’alignement avec les objectifs du Maroc visant à construire une industrie de défense plus durable.

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Le partenariat de Lockheed Martin avec le Maroc est vieux de 50 ans. Il a débuté en 1974 avec la livraison du premier avion de transport tactique C-130H aux Forces royales air. Aujourd’hui, ce partenariat a considérablement évolué. Grâce à ce partenariat croissant, les pilotes marocains exploitent désormais des F-16 Fighting Falcon de Lockheed, l’armée marocaine utilise des hélicoptères Sikorsky, des systèmes radar avancés et des technologies de défense aérienne intégrées, tous portant la marque Lockheed Martin.

Le Maroc a investi massivement dans la création d’un écosystème de défense autonome, le considérant à la fois comme un impératif sécuritaire et un catalyseur économique, fait-on remarquer.