La femme, alors secrétaire de l’ancien consul du Maroc à Murcie, Sidi Mohammed Biedallah, a poursuivi en justice l’institution pour licenciement abusif. Dans sa plainte déposée, elle expliquait qu’elle a été remerciée sans raison après avoir refusé de céder au harcèlement sexuel qu’elle subissait de la part de son patron, rappelle La Opinion de Murcia.
Un mois plus tard, le tribunal donne raison à la plaignante, jugeant son licenciement nul et ordonnant au consulat marocain de « réintégrer immédiatement la femme dans son emploi, avec paiement des salaires depuis son licenciement jusqu’à sa réintégration à raison de 56,89 euros par jour, ainsi que le paiement de l’indemnité de 25 000 euros d’une part et de 26 086,76 euros d’autre part à titre d’intérêts ».
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Mais un an après, c’est presque le statu quo. La femme assure n’avoir pas retrouvé son emploi et qu’elle n’a reçu qu’une partie de l’indemnité, soulignant que le consulat lui doit encore quelque 26 000 euros.
Pour ne pas avoir respecté le jugement du tribunal, le consulat était à nouveau devant le tribunal mercredi. L’avocat de la femme, Me Joaquín Dólera, demandé la saisie des comptes du consulat afin de s’assurer qu’il respectera le jugement dans son intégralité. La défense de la femme a plaidé aussi pour que l’ancienne employée soit affiliée à la sécurité sociale.