Préoccupée par les embouteillages aux stations de péage, en particulier à celle de Bouznika, la députée Loubna Sghiri, membre du groupe du Progrès et du Socialisme, interpelle le ministre du Transport et de la Logistique, Abdessamad Kayouh.
Dans une question écrite adressée au ministre Abdessamad Kayouh, la députée Loubna Sghiri, membre du groupe du Progrès et du Socialisme évoque les « dysfonctionnements structurels persistants » qui freinent la fluidité de la circulation sur les axes autoroutiers et portent atteinte aux intérêts des usagers. Selon elle, ce phénomène récurrent « nuit à l’image du Royaume » alors que le Maroc se prépare à accueillir d’importants événements sportifs, notamment la Coupe d’Afrique des Nations (CAN 2025) et la Coupe du monde en 2030.
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Pour étayer son argumentation, l’élue cite Bouznika comme « exemple emblématique de carences organisationnelles » dans un réseau censé refléter modernité et performance. Sans oublier les embouteillages qui y sont presque quotidiens, avec des pics critiques aux heures de pointe et durant les fins de semaine.
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La députée a salué le dispositif de télépéage Jawaz qui permet une circulation plus fluide sur les voies qui lui sont dédiées. Cette amélioration partielle « crée (toutefois) une inégalité d’accès » parce que bon nombre d’automobilistes n’ont pas recours à ce service, a-t-elle souligné. Le ministère ne peut se contenter d’une approche segmentée pour un problème qui exige une refonte globale, estime Sghiri.