Belgique : des parents en prison pour avoir forcé leur fille à se marier

23 octobre 2019 - 15h00 - Belgique - Ecrit par : S.A

Un couple a écopé, le 22 octobre, de deux ans de prison, dont la moitié avec sursis, et doit payer une amende de 2.000 euros pour avoir violenté et forcé sa fille de 18 ans à se marier. Tel est le verdict du Tribunal correctionnel de Termonde, en Belgique.

Ils font les frais de leur inconduite.​ À Saint-Nicolas, les parents d’une jeune femme de 18 ans ont tenté de​ la donner en mariage​ à un inconnu, rapporte Belga. Seulement, ils se sont heurtés au refus catégorique de leur​ fille.

Agacés, les mis en cause n’ont pas hésité à agresser leur​ fille. Celle-ci s’est immédiatement enfuie de la maison familiale.

La jeune femme souffre toujours de stress post-traumatique,​ explique​ ​ l’avocat de​ la​ victime. Ses parents, eux, ont nié les faits.

Le Tribunal correctionnel de Termonde a rendu son jugement​ le mardi​ : les parents​ sont condamnés à deux ans de prison, dont la moitié avec sursis, et à une amende de 2.000 euros.

Bladi.net Google News Suivez bladi.net sur Google News

Bladi.net sur WhatsApp Suivez bladi.net sur WhatsApp

Sujets associés : Belgique - Droits et Justice - Mariage forcé - Prison - Violences et agressions

Aller plus loin

Une jeune sahraouie rejoint l’Espagne pour échapper à un mariage forcé

Condamnée à se marier à un homme qu’elle n’aime pas, une jeune sahraouie a réussi à s’échapper. Elle a rejoint Barcelone avec des papiers illégaux.

Belgique : une Marocaine porte plainte contre ses parents pour l’avoir mariée de force

Le procès d’un ressortissant marocain et de son épouse, poursuivis pour maltraitance de leur fille, s’est ouvert au tribunal belge dans la région de Saint-Nicolas.

Ces articles devraient vous intéresser :

Achraf Hakimi brise le silence sur les accusations de viol

Dans une interview, le latéral droit marocain Achraf Hakimi revient, pour la première fois, sur les accusations de viol pour lesquelles il avait été mis en examen en mars 2023.

Sentiment d’insécurité au Maroc : un écart avec les statistiques officielles ?

Au Maroc, la criminalité sous toutes ses formes est maitrisée, assure le ministère de l’Intérieur dans un récent rapport.

Maroc : un « passeport » pour les nouveaux mariés

Le Conseil économique, social et environnemental (CESE) appelle à la mise en place d’un « passeport » ou « guide » pour le mariage, dans lequel seront mentionnées les données personnelles des futurs mariés, ainsi que toutes les informations sur leurs...

Les autoroutes marocaines dangereuses ?

L’autoroute entre Agadir et Tanger est devenue un véritable cauchemar pour les chauffeurs routiers internationaux. Victimes d’agressions à répétition, certains n’hésitent plus à parler d’une « zone de non-droit ». Plusieurs d’entre eux, excédés,...

Litige en copropriété au Maroc : la justice donne raison au résident

La justice marocaine a débouté un syndic de propriétaires qui demandait d’enjoindre un résident à s’acquitter de la somme de 5 700 dirhams correspondant aux cotisations mensuelles.

L’appel des chrétiens marocains

La communauté chrétienne au Maroc a réitéré, à l’occasion de la célébration de la fête de Noël, sa demande d’abrogation de l’article 220 du Code pénal et de la dépénalisation du prosélytisme.

Un MRE expulsé après 24 ans en France

Un ressortissant marocain de 46 ans, résidant en France depuis 24 ans, a été expulsé en février dernier, suscitant l’émoi et soulevant des questions quant à l’application de la loi Darmanin sur l’immigration.

Maroc : Vague d’enquêtes sur des parlementaires pour des crimes financiers

Une vingtaine de parlementaires marocains sont dans le collimateur de la justice. Ils sont poursuivis pour faux et usage de faux, abus de pouvoir, dilapidation et détournement de fonds publics.

ADN au Maroc : vers un fichage incontrôlé ?

L’utilisation à des fin illégales des empreintes et des échantillons d’ADN des Marocains, prélevés dans le cadre des enquêtes criminelles, préoccupe des parlementaires qui ont interpelé le gouvernement à ce sujet.

Corruption : Rachid M’barki reconnaît les faits

Après avoir juré, sous serment, en mars dernier devant la commission d’enquête parlementaire sur les ingérences étrangères, n’avoir jamais perçu de rémunération occulte en contrepartie de la diffusion d’informations erronées ou très orientées pour...