Un responsable du tribunal d’Ain Sebaâ pris en flagrant délit de corruption

30 janvier 2020 - 11h30 - Maroc - Ecrit par : G.A

Les éléments de la police judiciaire de Casablanca ont procédé, le lundi 27 janvier, à l’arrestation d’un responsable de la Chambre correctionnelle d’Ain Sebaâ, pris en flagrant délit de corruption. De sources proches du tribunal, il serait le chef du service de réception des plaintes au tribunal d’Ain Sebaâ.

Encore un responsable épinglé grâce à la ligne verte mise sur pied pour renforcer la lutte contre la corruption, engagée par les autorités marocaines. Le mis en cause a été arrêté, suite à une plainte déposée par un jeune citoyen qui l’accuse d’extorsion et de chantage, en échange de l’annulation d’un mandat de perquisition dont il faisait l’objet, indique h24info.ma.

Le responsable a été pris en flagrant délit de réception d’un pot-de-vin de 5000 DH. Il est en effet tombé dans un piège, un échange organisé, avec la bénédiction du procureur.

Comble de l’ironie, le mis en cause a comparu mercredi 29 janvier, devant le même tribunal d’Ain Sebaâ où il travaille, précise la même source.

Bladi.net Google News Suivez bladi.net sur Google News

Bladi.net sur WhatsApp Suivez bladi.net sur WhatsApp

Sujets associés : Casablanca - Corruption - Arrestation - Plainte

Aller plus loin

Corruption au Maroc : 217 arrestations en flagrant délit

À la mi-mai, environ 67 000 appels ont été reçus sur la ligne téléphonique consacrée à la dénonciation d’actes de corruption au Maroc, selon Ghita Mezzour, ministre déléguée...

Maroc : 117 cas traités depuis la création de la ligne téléphonique anti corruption

Au total, 117 cas de dénonciation de fraudes et de corruption ont été enregistrés par ligne téléphonique anti-corruption mise en place par le parquet général.

Maroc : un maire condamné à 8 ans de prison pour corruption

Le Parti de la Justice et du développement (PJD) est à nouveau éclaboussé par une affaire de corruption qui touche certains de ses cadres. Deux d’entre eux viennent d’être...

Maroc : une quarantaine de fonctionnaires arrêtés pour corruption

La mise en place par le ministère public d’une ligne téléphonique directe pour lutter contre la corruption semble porter ses fruits.

Ces articles devraient vous intéresser :

Maroc : le ministère de l’Intérieur traque certains projets

Le ministère de l’Intérieur a décidé de renforcer son contrôle sur les projets de développement à travers le pays. Cette initiative fait suite à des observations inquiétantes concernant des retards volontaires dans l’exécution de ces projets, visant à...

Maroc : 30 députés éclaboussés par des affaires de corruption

Au total, 30 députés marocains sont poursuivis par la justice en leur qualité de président de commune pour leur implication présumée dans des affaires de corruption, de dilapidation de deniers publics, de chantage, et de falsification de documents...

Corruption au Maroc : Les chiffres alarmants

La lutte contre la corruption ne produit pas de résultats encourageants au Maroc qui est mal logé dans les classements mondiaux depuis quatre ans.

Ce fléau qui fait mal au Maroc

Malgré l’adoption en 2015 de la stratégie nationale de lutte, la corruption ne recule pas au Maroc en raison de principales résistances rencontrées, aussi bien au niveau intra-étatique que dans l’ensemble de la société, et en particulier dans le...

Corruption au Maroc : les chiffres qui révèlent l’étendue des dégâts

Une étude de l’Instance Nationale de la Probité, de la Prévention et de la Lutte contre la Corruption (INPPLC) dresse un état des lieux préoccupant de la corruption au Maroc.

Corruption au Maroc : des élus et entrepreneurs devant la justice

Au Maroc, plusieurs députés et élus locaux sont poursuivis devant la justice pour les infractions présumées de corruption et d’abus de pouvoir.

Maroc : un magistrat sévèrement sanctionné

Le Conseil supérieur du pouvoir judiciaire vient d’ordonner la révocation d’un juge exerçant dans un tribunal de première instance, condamné pour corruption. Le magistrat a été pris en flagrant délit, alors qu’il recevait la somme de 500 dirhams de la...

Maroc : Vague d’enquêtes sur des parlementaires pour des crimes financiers

Une vingtaine de parlementaires marocains sont dans le collimateur de la justice. Ils sont poursuivis pour faux et usage de faux, abus de pouvoir, dilapidation et détournement de fonds publics.

Affaire Rachid M’Barki : les ramifications d’un réseau d’influence

L’affaire Rachid M’Barki du nom de l’ex-présentateur franco-marocain du journal de la nuit de BFMTV, mis en examen pour « corruption passive » et « abus de confiance » n’a pas fini de livrer tous ses secrets.

Maroc : des biens et des comptes bancaires de parlementaires saisis

Au Maroc, les parquets des tribunaux de première instance ont commencé à transmettre aux nouvelles chambres chargées des crimes de blanchiment d’argent les dossiers des présidents de commune et des parlementaires condamnés pour dilapidation et...