Cette étude a été axée sur les activités du secteur au premier trimestre de 2020. La situation au niveau microéconomique est inquiétante. L’étude fait ressortir une baisse nette des valeurs absolues à partir de la fin du mois de février. Qu’il s’agisse de l’offre ou de la demande, des appartements ou des villas, de l’ancien ou du neuf. "Tel un micromarché, le comportement de l’offre et de la demande sur est étroitement lié à la conjoncture", indique Kevin Gormand, co-fondateur et directeur général de la plateforme.
L’offre d’appartements connaît une baisse de 23% pour le neuf et de 28% pour l’ancien. L’offre de villas enregistre un repli de 52% pour le neuf et de 29% pour l’ancien. Quant au site immobilier, l’effet de saisonnalité est écarté, puisque l’offre ressort habituellement en hausse à cette période de l’année. Or, l’offre au premier semestre 2019 enregistrait une progression de 86% pour les logements neufs et de 30% pour les logements anciens. La demande, elle, se réduisait d’à peine 18% pour les appartements et 10% pour les villas.
Le prix des appartements neufs connaît une baisse de 7% au premier trimestre 2020 contre -10% sur la même période de l’année précédente. Quant aux prix de l’ancien, ils continuent de se déprécier avec -4% enregistrés au premier trimestre 2020 contre -17% sur la même période de 2019. À l’inverse, les prix des villas neuves comme anciennes sont à la hausse. Les prix des villas neuves enregistrent une progression de 5% au premier trimestre 2020 contre +2% sur la même période de l’année précédente. Quant aux prix des villas anciennes, ils affichent une hausse de +1%.