Accusée d’avoir eu recours à la sorcellerie, Marwa Loud réagit

13 avril 2021 - 19h00 - France - Ecrit par : S.A

L’influenceur Marc Blata a soupçonné la chanteuse Marwa Loud d’avoir sollicité les services d’un marabout au Maroc pour ensorceler le rappeur Lartiste. La jeune femme de 24 ans veut porter l’affaire devant la justice.

Nouvelle accusation de sorcellerie. Après Carla Moreau, c’est au tour de Marwa Loud d’être accusée d’avoir eu recours à la sorcellerie. Sur Snapchat, l’influenceur Marc Blata révèle que l’interprète de Bad boy s’est rendue au Maroc où elle avait fait appel à un marabout pour ensorceler le rappeur Lartiste. L’influenceur est entré en contact avec l’interprète de Chocolat. Celui-ci répond à travers des notes vocales diffusées par Marc Blata : « Maintenant, j’ai envie de te dire, ce n’est même plus mon combat, si tu veux savoir ce que je pense de la sorcellerie, c’est que tous ceux qui la pratiquent iront en enfer. »

"[…] Je l’ai vécu et je le souhaite à personne. Je pourrai parler davantage, expliquer aux gens, mais la dernière fois que j’en ai parlé chez Guillaume Pley, ça s’est retourné contre moi ». Je n’ai pas voulu que cela sorte, mais c’est sorti. […] Aujourd’hui je suis loin de tout ça et j’ai envie d’oublier tout cela, j’ai envie de zapper tout cela. Ça m’a plus niqué la vie qu’autre chose. Cela a détruit mon couple et ma vie de famille », a-t-il ajouté.

Marwa Loud ne tardera pas à répondre aux accusations. Sur Snapchat, elle raconte être « au courant de cette histoire depuis trois ans » par le biais de son producteur. « Ces personnes veulent rendre cela public. Quand on veut me nuire, je ne peux pas laisser faire […] J’étais au courant qu’ils avaient mis un détective privé sur mes traces […]  », a-t-elle écrit, avant de demander à ses détracteurs les preuves de ce qu’ils prétendent.

« Je suis au clair avec moi-même. […] Porter des accusations sur moi, c’est ouf », a ajouté l’interprète de Fallait pas. « J’ai pris mes dispositions et je réglerai cela en justice. Au bout d’un moment donné, il faut arrêter de raconter n’importe quoi », a-t-elle conclu. Les réponses de la chanteuse sont loin de convaincre les internautes. Sur Twitter, le hashtag #BoycottMarwaLoud a été lancé.

Bladi.net Google News Suivez bladi.net sur Google News

Bladi.net sur WhatsApp Suivez bladi.net sur WhatsApp

Sujets associés : France - Musique - Droits et Justice - Twitter (X) - Sorcellerie - Snapchat - Marwa Loud

Aller plus loin

Belgique : accusé de sorcellerie, un Marocain s’explique

Des jeunes de Molenbeek accusent Fouad, 54 ans, de pratiquer de la "sorcellerie marocaine" et jettent de gros pavés contre la façade de son cabinet chaque soir. Il explique son...

Une "sorcière" arrêtée à Mohammedia

La Direction générale de la Sûreté nationale a procédé, le samedi 17 octobre, à l’arrestation de 16 femmes dont une voyante, pour escroquerie et duperie. L’opération a été...

La chanteuse Shada Hassoun critiquée pour avoir « renié » le Maroc

Sous le feu des critiques après une publication dans laquelle elle déclarait son amour pour l’Irak, pays d’origine de son père, la chanteuse Shada Hassoun a dû rassurer ses fans...

Lartiste, Marwa Loud et la sorcellerie : les troublantes révélations du youtubeur Nabil

Après avoir enquêté sur les relations conflictuelles entre Lartiste et Marwa Loud en 2019, le youtubeur Nabil a récemment révélé que la chanteuse marocaine aurait eu recours à...

Ces articles devraient vous intéresser :

Maroc : les sorciers font leur révolution

Au Maroc, les marabouts et les sorciers allient tradition et modernité. Facebook, Instagram et d’autres réseaux sociaux sont devenus leur nouvel espace de travail où ils offrent leurs services.

Saad Lamjarred va lancer sa cryptomonnaie

Saad Lamjarred se prépare à lancer sa propre cryptomonnaie. Une première dans le monde de la musique arabe. L’artiste marocain a fait l’annonce sur ses réseaux sociaux, seulement un mois après avoir dévoilé sa marque de mode.

Maroc : WhatsApp banni pour la Gendarmerie royale

Suite à la décision de justice annulant un procès-verbal dressé via WhatsApp, la Gendarmerie royale a invité les commandements régionaux, casernes, centres et patrouilles au respect strict des textes en vigueur et à éviter d’envoyer tout document via...

Le festival Mawazine met Angham et Ahlam dans l’embarras

Un incident a marqué l’ouverture du festival Mawazine à Rabat. La chanteuse égyptienne Angham a été victime d’une confusion de noms lors d’une interview avec une journaliste, qui l’a appelée par le nom de la chanteuse émiratie Ahlam.

ADN au Maroc : vers un fichage incontrôlé ?

L’utilisation à des fin illégales des empreintes et des échantillons d’ADN des Marocains, prélevés dans le cadre des enquêtes criminelles, préoccupe des parlementaires qui ont interpelé le gouvernement à ce sujet.

Hassan Iquioussen vs Gérald Darmanin : la justice se prononce aujourd’hui

Le tribunal administratif de Paris examine l’arrêté d’expulsion de Hassan Iquioussen, pris par le ministère de l’Intérieur, Gérald Darmanin, en juillet 2022. Cette audience déterminante permettra de statuer sur la possibilité de l’imam de revenir en...

Des Marocains célèbrent la fin des accords de pêche avec l’Europe

Sur Facebook, de nombreux internautes marocains et des spécialistes des relations maroco-européennes affichent leur satisfaction après la décision de la Cour de justice annulant les accords de pêche entre l’Union européenne (UE) et le Maroc.

Plagiat : les chanteurs marocains pris la main dans le sac

Plusieurs artistes marocains ont été accusés de plagiat ces dernières années. Les productions signalées ont été supprimées de YouTube.

Un entrepreneur fait condamner la ville de Tanger

Le tribunal administratif de la ville de Tanger a donné raison à une société chargée de travaux routiers, qui a poursuivi le Conseil préfectoral de Tanger-Assilah présidé par le dirigeant du Parti authenticité et modernité, Mohamed El Hamidi en...

Des artistes marocains dénoncent

De nombreux artistes marocains dénoncent l’avidité des organisateurs de festivals à s’accaparer du cachet du chanteur en échange de l’inscription de son nom à l’un des évènements d’été. Ils appellent le ministère de la Culture à intervenir.