
13% des Bruxellois issus de l’immigration placent la foi avant la loi
Une étude sur la deuxième génération des Bruxellois issus de l’immigration démontre l’attachement d’une partie de cette communauté à la religion, plutôt qu’à la loi.
Depuis le 19 février et ce jusqu’au 13 mars, Géopolis, espace culturel installé au cœur de Bruxelles, présente l’exposition « Mosaïque, à la rencontre des citoyens et citoyennes de traditions, de cultures et d’origines musulmanes »,une enquête photographique du collectif De Vizu.
Le travail qui fait l’objet d’une exposition a duré trois ans, et a été mené par Viviane Stevens, Bénédicte Thomas, Véronique Vercheval. Elles ont photographié des citoyens aux racines musulmanes, en Wallonie et à Bruxelles.
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Une véritable incursion dans la vie quotidienne de ces citoyens, attirer les projecteurs sur leur travail, les fêtes, les jeunes et leurs aînés, les milieux de vie porteurs de culture et de racines et essayer de comprendre la façon dont ils vivent leurs traditions, leur religion, les incompréhensions et les tensions diverses qu’ils vivent, parfois dans le silence.
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Les photographes se sont également intéressés à ces citoyens musulmans qui ont dû renoncer à la religion, et les conséquences que ce choix a pu avoir sur leur vie. Selon eux, ce travail vise à briser certains clichés, à mettre en évidence toute la diversité des personnes et groupes de personnes liés à cette culture.
Aller plus loin
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