Selon le ministre de l’Équipement et de l’Eau, Nizar Baraka, la pastèque est une culture disposant d’une grande valeur ajoutée et d’un rendement élevé pour le secteur agricole, mais elle consomme de grandes quantités d’eau durant deux ou trois mois de l’année.
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Conséquence, l’exécutif a décidé d’interdire cette production, pour répondre au tarissement des robinets. Il veillera à l’application stricte de cette décision, a assuré le ministre, soulignant que le but n’est pas d’arrêter totalement la production, mais de travailler selon une logique rationnelle et d’une façon permettant d’économiser les ressources en eau.
Ce mois-ci, « le gouvernement lancera un contrat de la nappe phréatique afin de déterminer les quantités d’eau à consommer et d’identifier le genre d’agriculture à développer dans ces zones » sur la base d’une approche participative avec les élus et les différents acteurs, a-t-il conclu.