Abdelhakim Essalhi : une étoile culinaire pour le savoir-faire marocain

Le Marocain Abdelhakim Essalhi Jilai est le propriétaire d’un bar-restaurant dans le centre-ville de Valladolid. L’établissement vient de recevoir une étoile dans le Guide Repsol.

Le Guide Repsol a récemment attribué un total de 350 étoiles aux établissements hôteliers dans les centres-villes, offrant les meilleurs services et plats. Cinq restaurants de Valladolid, dont le Bar La Alhambra, ont eu cette distinction. « Cuisine exotique et style arabe au centre de Valladolid. Avec en spécialité les délicieuses brochettes. La vinaigrette aux tomates, très personnelle, est optimale pour accompagner la viande », ainsi est décrit l’établissement dans le Guide Repsol.

Situé à l’entrée de la rue Esgueva, le Bar La Alhambra a ouvert ses portes il y a 13 ans, en 2010. Son propriétaire, Abdelhakim Essalhi Jilai, 50 ans, d’origine marocaine, est arrivé à Valladolid il y a 33 ans. « Je l’ai appris la semaine dernière. Mon fils me l’a dit et ça m’a fait très plaisir. C’est un rêve. Tout le monde aime être récompensé pour son bon travail et nous aimons fournir le meilleur service client possible. Que les clients quittent notre établissement heureux, c’est notre souhait », a-t-il confié au journal El Español.

« C’est vrai que cela va permettre de booster l’activité, car les clients savent qu’ils sont satisfaits s’ils viennent chez nous. De plus, ceux qui ne nous connaissaient pas viendront découvrir l’établissement et déguster nos délicieux plats », se réjouit Abdelhakiim qui dévoile les spécialités de son restaurant. « Nous proposons des brochettes, de la Jarra marra, une salade de tomates marocaine, et des pommes de terre rôties et grillées. C’est ce que les gens demandent le plus. Le tout, accompagné d’une bonne bière ou d’un bon vin ».

Abdelhakiim doit son succès à son travail. Je suis « une personne qui travaille dur », assure-t-il. Avec quatre employés en semaine et trois autres qui viennent en appui les week-ends et les jours fériés, le Marocain essaie de satisfaire au mieux sa clientèle, malgré la hausse des prix des matières premières et aussi de l’énergie. « Nous facturons 3,40 euros pour une brochette. Nous pensons que ce n’est pas trop cher. Nous n’avons pas de menu de 70 ou 80 euros. Nous sommes un bar pour manger un morceau, prendre une bière et c’est tout », précise-t-il.