Sahara marocain : la France brave les menaces algériennes
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L’islamiste Abdelaali Hassani Cherif, candidat à l’élection présidentielle du 7 septembre en Algérie, clame qu’il va normaliser les relations entre son pays et le Maroc s’il est élu. Des déclarations auxquelles personne ne croit.
Les relations entre le Maroc et l’Algérie sont au cœur des débats qui animent la campagne pour l’élection présidentielle anticipée en Algérie, prévue le 7 septembre. L’islamiste Abdelaali Hassani Cherif, candidat du Mouvement de la société pour la paix a donné son avis sur la question. « Je pense que la décision de normaliser les relations avec l’entité sioniste est la cause directe des tensions dans les relations algéro-marocaines », a-t-il déclaré à la presse, ajoutant que cette reprise des relations entre le Maroc et Israël « a reporté toute volonté de rapprochement entre les deux voisins malgré la présence de quelques contacts modestes ».
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Le candidat islamiste estime que la confiance doit être restaurée entre le Maroc et l’Algérie, soulignant que cela passe notamment par la fin de « la normalisation (avec Israël) » et la reconnaissance du « droit des peuples à l’autodétermination », allusion faite au Sahara. À l’instar du régime algérien qui considère le Maroc comme son « ennemi », Abdelaali Hassani Cherif, avait qualifié fin août, lors d’un meeting électoral à Tlemcen, le royaume de « Makhzen qui a historiquement conspiré contre nous ». « L’alliance entre le Maroc et l’entité sioniste constitue une menace pour la sécurité de l’Algérie », a-t-il affirmé.
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Lors d’une récente sortie médiatique, le candidat s’est montré plus favorable au Maroc, assurant que s’il est élu, il travaillera à « consolider les préférences maghrébines, arabes, islamiques et africaines » et « à construire des domaines de coopération selon une base gagnant-gagnant ». Au pouvoir depuis 2019, le président sortant Abdelmadjid Tebboune est candidat à sa propre succession. Sous son mandat, les relations avec le Maroc se sont détériorées. Le pays a rompu unilatéralement ses relations diplomatiques avec le royaume en 2021. Malgré l’appel du roi Mohammed VI, renouvelé à plusieurs occasions, le régime algérien maintient cette hostilité envers le royaume.
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