Depuis la signature d’un accord militaire entre le Maroc et Israël, l’Algérie, qui se dit menacée, augmente son budget militaire, en vue d’acquérir de nouvelles armes. Elle s’est une fois de plus tournée vers la Russie pour renforcer son armement.
L’Algérie est-elle en passe de signer un accord-cadre de fourniture militaire avec la Russie pour les dix prochaines années ? Des discussions entre les deux parties ont été engagées dans ce sens. Pour les phases de contractualisation, « l’accord-cadre devrait être officialisé lors de la visite d’Abdelmadjid Tebboune à Moscou, programmée au mois de décembre. », précise Africa Intelligence. Dans le cadre de ce contrat record, il serait question d’acquérir des « chasseurs, sous-marins, systèmes antiaériens… », de sous-marins, d’avions furtifs Su-57 (Sukhoi), de bombardiers Su-34 et des chasseurs Su-30 et d’assurer l’autonomie de l’Armée nationale populaire (ANP) pour la maintenance, les pièces de rechange et les munitions, avec un grand projet de transfert de production sur les trois prochaines années.
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L’éventuelle signature de ce contrat serait consignée dans le budget du ministère algérien de la Défense. Ce budget passera d’environ 10 milliards de dollars, « chiffre stable depuis au moins 2012 », à 22,6 milliards de dollars dont 8,8 milliards de dollars pour « l’administration générale », 8,5 milliards pour la « défense nationale ». Enfin, une somme de 5 milliards de dollars pour un chapitre distinct intitulé « Appui logistique et multiforme », laquelle servira, selon Menadefense, à financer des opérations hors des frontières algériennes.