La disparition des abeilles pourrait être liée à la faiblesse et au retard des précipitations. C’est l’hypothèse avancée par le ministre de l’Agriculture, de la pêche maritime, Mohamed Sadiki, tirée des études menées par l’ONSSA et la Fédération interprofessionnelle marocaine de l’apiculture (FIMAP).
Dans le détail, l’autorité a cité l’augmentation de la température et le déficit de précipitations à l’insuffisance des pâturages en quantité et en qualité, aux conditions liées à l’état sanitaire des ruchers et les moyens de prévention utilisés, ainsi qu’aux conditions liées aux pratiques et à la conduite des élevages apicoles.
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Selon les investigations, cette situation est « un phénomène nouveau » dans le Royaume et concerne « certains apiculteurs dans des zones précises avec des effets de degrés variables », précisant que les multiples analyses de laboratoires ont écarté « toute présence de maladie connue des abeilles » qui soit la cause de l’apparition de ce phénomène.
Pour y faire face, le gouvernement a pris une série de mesures pour soutenir le secteur, a rassuré le ministre. Il s’agit du renforcement du système national de surveillance et de suivi des mortalités et des disparitions des abeilles, de la conduite des travaux de recherche scientifique en relation avec ce phénomène, l’appui des apiculteurs touchés pour le repeuplement des ruches, l’organisation de la transhumance pour une meilleure gestion des parcours et de la mise en place d’une base de données nationale pour l’enregistrement des apiculteurs et leur traçabilité.