Maroc : le quotient électoral validé, le PJD grand perdant
La Cour constitutionnelle vient de débouter le PJD en validant le nouveau quotient électoral. Cette décision, intervenue jeudi 8 avril 2021, constitue le dernier recours...
En difficulté sur l’échiquier politique national, le Parti de la justice et du développement (PJD) pourrait basculer dans l’opposition à l’issue des prochaines législatives. Son secrétaire général, Saâdeddine El Othmani annonce la couleur.
À quelques mois des législatives 2021, le ciel s’assombrit pour le PJD. Le parti islamiste redoute la débâcle et se prépare à toutes éventualités. Sur le terrain, il travaille déjà sur son probable retour dans l’opposition aussi bien au niveau parlementaire qu’à l’échelle des collectivités territoriales, rapporte Al Ahdath Al Maghribia. Le secrétaire général du parti la lampe a donné le ton lors d’une réunion le 22 mai dernier. Saâdeddine El Othmani a préparé la psychologie des responsables locaux du parti à cette éventualité.
Plusieurs facteurs amènent le parti à se pencher sur cette option. Après deux mandats au pouvoir, la cote de popularité du PJD a chuté, les divisions s’aggravent au sein du parti, et bon nombre de cadres refusent de se présenter au scrutin du 8 septembre. À ces facteurs s’ajoutent le changement du mode de calcul du quotient électoral et la suppression du seuil électoral.
El Othmani a d’ailleurs réaffirmé la position de son parti sur cette réforme des lois électorales. « Le PJD s’oppose, et continuera à le faire, à l’abolition du seuil électoral et au nouveau quotient électoral qu’il considère comme antidémocratique », a-t-il martelé. Aux yeux du patron du PJD, il s’agit « d’une opération de balkanisation sans précédent de la scène politique ».
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