Quotient électoral : le PJD crie au favoritisme
La bataille pour les législatives et les locales a démarré au Parlement. Remettant en cause le quotient électoral voté par la majorité des élus, le Parti justice et...
La Cour constitutionnelle vient de débouter le PJD en validant le nouveau quotient électoral. Cette décision, intervenue jeudi 8 avril 2021, constitue le dernier recours juridique avant l’entrée en vigueur des nouvelles dispositions pour les élections législatives au Maroc prévues en septembre 2021.
Cette disposition, incluse dans la loi organique relative à la Chambre des représentants, est conforme à la Constitution de 2011, a tranché la Cour. Désormais, plus d’obstacle pour sa mise en œuvre pour les élections législatives prévues en septembre 2021.
Ainsi, le PJD qui s’opposait fermement au nouveau quotient électoral, vient d’être fixé. Pour le parti de la Lampe, ce calcul lui coûterait une vingtaine de sièges en moins à la Chambre des représentants qui en compte 395. Et le voici du coup, plus isolé sur la scène politique.
Auparavant, le quotient électoral se basait sur le nombre des suffrages exprimés et valides. Les bulletins nuls ne sont pas pris en compte. C’est ce mode de calcul qui a permis au PJD d’avoir 125 sièges lors des élections législatives 2016-2021.
Aller plus loin
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Le Parti justice et développement (PJD) a réaffirmé son opposition au nouveau quotient électoral. Cette nouvelle réaction fait suite à une décision de la Cour constitutionnelle.
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