Élections au Maroc : vers une alliance entre le PJD et le PAM ?
Dans la perspective des prochaines élections, le Parti de la justice et du développement (PJD)et le Parti authenticité et modernité (PAM) ont tenu, samedi 24 juillet au siège...
La bataille pour les législatives et les locales a démarré au Parlement. Remettant en cause le quotient électoral voté par la majorité des élus, le Parti justice et développement (PJD) a donné de la voix lundi, pour dénoncer ce qu’il estime être « un soutien » en faveur de ses adversaires. Ses alliés estiment qu’il s’agit encore d’une « logique de lamentations ».
« Alors que nous sommes à la veille des élections législatives et locales, nous attirons l’attention sur le retour aux mêmes vieilles méthodes et outils… on a seulement changé un parti par autre pour lui accorder tout le soutien nécessaire afin qu’il arrive en tête aux élections et aussi pour maîtriser le paysage politique et ce contre l’expression libre de la volonté populaire », a affirmé le président du groupe de la Lampe, Mustapha Ibrahimi lors du débat sur le bilan du gouvernement.
Dans sa déclaration relayée par Hespress, le PJDiste pointe du doigt le Rassemblement national des indépendants (RNI), soulignant que le quotient électoral est « antidémocratique et sans pareil dans le monde, car il prend en compte les morts, les émigrés, les absents, et ceux qui boycottent le scrutin au lieu des votants ».
A lire : Maroc : le quotient électoral validé, le PJD grand perdant
Pour la formation islamiste, le quotient électoral se traduira par une « balkanisation des institutions élues où siégeront 16 à 20 partis politiques, dont la plupart sans poids populaire réel, une situation qui conduira au chantage lors de la formation des conseils et de leurs instances dirigeantes et à l’instabilité, et finalement à l’intervention de l’administration territoriale pour diriger les collectivités à la place des élus ».
De son côté, le groupe de l’Union constitutionnelle (UC) à la Chambre des représentants a rejeté les accusations de son allié au gouvernement, estimant qu’elles s’inscrivent dans une « logique de lamentation ».
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