Bassima Hakkaoui propose un référendum sur l’avortement

1er mars 2012 - 13h56 - Economie - Ecrit par : Jalil Laaboudi

La promulgation d’une loi régissant l’avortement dans certains cas, nécessite un débat profond entre médecins, psychologues et oulémas, estime Bassima Hakkaoui, ministre du Développement social, de la Femme, de la Famille et de la Solidarité.

L’avortement en cas d’inceste ou de viol, est un drame explique Bassima Hakkaoui dans une interview accordée au quotidien Al Ahdat Al Maghribia. Selon elle l’avortement ne devrait être autorisé que pour des raisons de santé et conformément aux préceptes de l’Islam.

Un référendum populaire s’impose pour décider de l’avenir de cette "pratique dangereuse", d’après Bassima Hakkaoui, pour qui le Maroc est un État sage qui défend les droits de ses citoyens, notamment ceux qui ne peuvent le faire, référence faite au fœtus privé de son droit à la vie.

Au Maroc, près de 1000 avortements ont lieu quotidiennement d’après un rapport non officiel divulgué en octobre 2011. La pratique sévit souvent dans la clandestinité totale. Elle est interdite au Maroc sauf en cas de danger pour la santé de la mère.

Bladi.net Google News Suivez bladi.net sur Google News

Bladi.net sur WhatsApp Suivez bladi.net sur WhatsApp

Sujets associés : Droits et Justice - Lois - Femme marocaine - Enfant - Avortement - Référendum - Bassima Hakkaoui - Ministère de la Solidarité, de la Femme, de la Famille et du Développement social

Ces articles devraient vous intéresser :

Maroc : la prolifération des malades mentaux inquiète

Bon nombre de malades mentaux errent dans les rues marocaines suscitant inquiétudes et craintes. Préoccupée, la députée Hayat Laaraich, du parti de l’Union Socialiste des Forces Populaires, adresse une question écrite au ministère de la Solidarité et...

Au Maroc, le hijab plébiscité, les excès rejetés

Une enquête menée par la Fondation Menassat pour les recherches et études sociales révèle qu’une majorité de Marocains sont en faveur du port du voile dans l’espace public.

Maroc : crise du célibat féminin

Au Maroc, le nombre de femmes célibataires ne cesse d’accroître, avec pour conséquence la chute du taux de natalité. Quelles en sont les causes ?

L’affaire "Escobar du désert" : les dessous du détournement d’une villa

L’affaire « Escobar du désert » continue de livrer ses secrets. L’enquête en cours a révélé que Saïd Naciri, président du club sportif Wydad, et Abdenbi Bioui, président de la région de l’Oriental, en détention pour leurs liens présumés avec le...

« Tu mourras dans la douleur » : des féministes marocaines menacées de mort

Au Maroc, plusieurs féministes, dont des journalistes et des artistes, font l’objet d’intimidations et de menaces de mort sur les réseaux sociaux, après avoir appelé à plus d’égalité entre l’homme et la femme dans le cadre de la réforme du Code de la...

Maroc : 30 députés éclaboussés par des affaires de corruption

Au total, 30 députés marocains sont poursuivis par la justice en leur qualité de président de commune pour leur implication présumée dans des affaires de corruption, de dilapidation de deniers publics, de chantage, et de falsification de documents...

Affaire de viol : Achraf Hakimi devant le juge

L’international marocain du Paris Saint-Germain, Achraf Hakimi, a eu affaire à la justice ce vendredi matin, en lien avec une accusation de viol portée contre lui.

Près de 20 000 hommes battus au Maroc

La députée Aziza Boujrida, membre du groupe Haraki, interpelle la ministre de la Solidarité, de l’Intégration sociale et de la Famille, Naïma Ben Yahya, sur la question de la violence à l’encontre des hommes marocains.

Maroc : présenter un acte de mariage dans les hôtels c’est fini

L’obligation de présenter un contrat de mariage lors de la réservation de chambres d’hôtel au Maroc pour les couples aurait été annulée. Cette décision survient après la colère du ministre de la Justice, Adellatif Ouahbi.

Maroc : une sortie en voiture vire au drame

Une sortie en famille qui finit en tragédie. Deux sœurs de 19 et 10 ans sont mortes noyées samedi dans le barrage de Smir près de la ville de M’diq, après que l’aînée, qui venait d’avoir son permis de conduire, a demandé à ses parents à faire un tour...