Bonnes manières : le Maroc dans le top 3 mondial

19 septembre 2023 - 10h00 - Maroc - Ecrit par : S.A

Le Maroc figure dans le top 3 des pays où la majorité écrasante des adultes estiment qu’il est particulièrement important que les enfants apprennent les bonnes manières. C’est ce que révèle une étude menée par une école britannique.

Le King’s College de Londres a publié les résultats de son étude sur les bonnes manières, l’obéissance et le désintéressement des enfants, réalisée dans le cadre de la World Values Survey (WVS), l’une des enquêtes sociales universitaires les plus importantes et les plus utilisées au monde. Intitulée « Parenting priorities : international attitudes towards raising children », l’étude a tenu compte des derniers ensembles de données disponibles pour 24 pays, qui ont été collectés lors de la dernière édition du World Values Survey, qui s’étend de 2017 à 2022.

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Il en ressort que l’Égypte arrive en tête du classement en termes de bonnes manières. 96 % des adultes interrogés ont déclaré que les bonnes manières devraient être une priorité parentale. L’Égypte est suivie par le Nigeria (89 %). Avec 88 %, le Maroc complète le top 3 des pays où les adultes estiment qu’il est particulièrement important que les enfants apprennent les bonnes manières. Le Royaume-Uni occupe la sixième place. 85 % des adultes interrogés ont déclaré que les bonnes manières sont essentielles. Les Américains sont les moins enclins à se préoccuper des bonnes manières des enfants avec 52 % contre 76 % en 1990.

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S’agissant de l’obéissance des enfants, le Nigeria se hisse à la première place du classement avec 58 %. Il est suivi du Mexique et de l’Égypte, avec respectivement 57 % et 56 %. Les États-Unis se situent dans la deuxième moitié du tableau avec 21 %, loin devant le Japon qui accorde le moins d’importance à l’obéissance. Seuls 3 % des adultes japonais ont déclaré qu’il s’agissait d’une qualité très importante pour les enfants. Depuis 1990, de nombreux pays occidentaux accordent moins d’importance à l’obéissance. « Par exemple, aux États-Unis et en Australie, la part du public qui pense que cette qualité est particulièrement importante a diminué de moitié. Dans le premier cas, elle est passée de 39 % en 1990 à 21 % en 2017, et dans le second, elle a chuté de 39 % à 19 % entre 2005 et 2018 », note le rapport.

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