Maroc : appel au boycott des loueurs de parasols sur les plages
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Casablanca pourrait changer de physionomie dans les tout prochains mois. Une batterie de mesures, notamment l’interdiction de l’installation des paraboles sur les façades et les toits des bâtiments, pourrait être prise par le wali Mohamed Mhidia.
Mohamed Mhidia, wali de la région de Casablanca-Settat, veut redonner à la capitale économique son lustre d’antan, son identité d’origine. Selon des sources du journal Al Jarida 24, il s’emploiera à mettre en œuvre des décisions interdisant l’installation de paraboles sur les façades et les toits des bâtiments, ainsi que la démolition et l’interdiction des balcons construits en aluminium. Il entend imposer la couleur blanche de manière uniforme sur les bâtiments existants et nouveaux de la capitale économique. Un souhait exprimé par de nombreux Casablancais. Sur la toile, ils appellent la police administrative de Casablanca à recenser les immeubles résidentiels, notamment les anciens, en vue de les repeindre en blanc.
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Ce n’est pas la première fois que la question de la peinture des immeubles résidentiels à Casablanca a été évoquée. Nabila Rmili, présidente du conseil communal, avait lancé une initiative visant à peindre les façades des bâtiments, afin de redonner à la capitale économique son lustre d’antan. Une initiative qui s’est inscrite dans le cadre des grandes transformations en cours à Casablanca pour préserver son identité et son éclat, et en faire l’une des plus grandes villes d’Afrique. L’élue avait appelé les agents des arrondissements et la plupart des présidents à mobiliser la police administrative pour imposer le “blanchiment” des façades des immeubles tous les cinq ans. Mais le projet a accusé du retard.
À lire :Maroc : l’anarchie des loueurs de parasols sur les plages dénoncée
Par ailleurs, des activistes demandent l’accélération des chantiers liés au patrimoine architectural historique, à travers sa restauration, après l’échec du précédent conseil communal.
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