Ces individus se sont constitués en bande criminelle et leur mode opératoire consiste à solliciter la générosité de certains bienfaiteurs sous le prétexte qu’ils veulent payer les soins médicaux et frais d’hospitalisation de patients. C’est ainsi qu’ils présentent à ces derniers des factures gonflées à souhait et provenant de la clinique où travaillent la plupart des suspects, rapporte la Direction générale de la sûreté nationale (DGSN) dans un communiqué.
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La femme a été la première à avoir été interpellée après des recherches et investigations menées par les services de la Sûreté nationale. Cerveau de cette bande criminelle, c’est elle qui abordait les supposés patients, arrivait à leur faire croire que les prendre en photo pourrait permettre de leur venir en aide. Mais en réalité, elle se sert des photos pour justifier les factures falsifiées, les faux rapports et bilans médicaux et récolter le plus de dons possibles, avec la complicité de ses acolytes, ajoute la même source.
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Suite à leur présentation devant la justice, cinq ont été placés en détention tandis que trois autres ont été remis en liberté mais restent poursuivis. L’enquête suit son cours pour déterminer tous les contours de cette affaire.