Répondant à une question écrite au parlement sur les mesures supplémentaires prises par le gouvernement pour assurer l’approvisionnement du marché national en blé, le ministre de l’Agriculture, Mohamed Seddiki a indiqué qu’en raison de la poursuite de la guerre en Ukraine, le Maroc a opté pour une stratégie de diversification des sources d’approvisionnement afin d’éviter tous les facteurs qui pourraient affecter le marché national.
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Le ministre a rappelé que le gouvernement avait « annulé les droits d’importation imposés sur les importations de blé dur à partir du 1ᵉʳ août 2021 », en plus « d’adopter une subvention sur les importations de blé tendre du 21 novembre jusqu’à la fin avril 2022, qui a été prolongée. »
Ainsi, malgré la sécheresse et les facteurs géopolitiques actuels, les importations du royaume ont été effectuées à partir de 15 pays contre 25 lors de la campagne précédente. 41 % des importations jusqu’à fin février 2022 proviennent du Brésil et l’Argentine, a précisé le ministre.