
Nouvelles accusations de l’Algérie envers le Maroc
Après avoir adopté une loi sur la mobilisation générale, afin de se préparer aux potentielles situations d’alerte, l’Algérie accuse le Maroc d’être derrière les tensions entre...
En crise avec ses voisins, en l’occurrence le Maroc et le Mali, l’Algérie adopte une loi sur la mobilisation générale, afin de se préparer aux potentielles situations d’alerte.
L’Algérie entend répondre aux potentielles situations d’alerte : une guerre ou une agression étrangère, une menace grave à la sécurité ou à la souveraineté nationale, une situation de crise nécessitant une mobilisation civile ou militaire d’envergure. Dimanche 20 avril, le Conseil des ministres, présidé par Abdelmadjid Tebboune, a adopté un projet de loi encadrant la mobilisation générale. Ce texte vise à préciser les modalités d’organisation, de préparation et de mise en œuvre de cette mesure exceptionnelle, mentionnée à l’article 99 de la Constitution algérienne, indique un communiqué officiel.
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Ce projet de loi formalise non seulement un dispositif de réponse d’ampleur nationale, à activer en cas de menace grave, mais il fixe également les droits et devoirs des réservistes et pose les jalons d’une mobilisation coordonnée entre civils et militaires, afin de garantir la sécurité et l’intégrité de l’État algérien. « La mobilisation, devoir de tout un chacun, repose sur la volonté, l’abnégation et le sacrifice des réservistes », souligne la même source.
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L’adoption de texte intervient dans un contexte marqué par une brouille entre l’Algérie et le Mali, qui l’a accusée d’avoir abattu un drone en territoire malien. En guise de solidarité, le Mali, le Niger et le Burkina Faso (tous trois membres de l’AES) ont rappelé leurs ambassadeurs à Alger. De son côté, l’Algérie a rappelé ses ambassadeurs dans ces pays ou différé leur arrivée, annonçant aussi la fermeture de l’espace aérien avec le Mali.
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Avec le Maroc, les relations ne sont pas non plus bonnes. En août 2021, Alger a coupé les ponts avec Rabat. Depuis décembre 2020, année où le Maroc a normalisé ses relations avec Israël en échange de la reconnaissance américaine de la marocanité du Sahara, l’Algérie, protectrice du Polisario, « perçoit son voisin de l’ouest comme un potentiel ennemi. ».
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