Le pédophile espagnol, Daniel Galvan Fina, au centre d’une polémique sans précédent au Maroc depuis sa remise en liberté, à la suite d’une grâce royale, pourrait retrouver la case prison.
D’après les médias espagnols, l’annulation de la grâce royale fait suite à une concertation entre les autorités marocaines et espagnoles. Quant au pédophile, il lui a fallu moins de 24h pour quitter le Maroc, et ce malgré un passeport périmé.
Daniel Galvan Fina ne pourra, selon toute vraisemblance, jamais être extradé vers le Maroc, car l’Espagne n’extrade pas ses ressortissants, mais pourrait être amené à purger les 28 ans restant de sa condamnation pour le viol de 11 enfants, dans une prison espagnole. La grâce royale étant annulée, la condamnation pourrait donc être maintenue.
Dimanche soir, dans un communiqué du cabinet royal, il a été demandé au ministre de la justice, Mustapha Ramid, "d’examiner avec son homologue espagnol les suites à donner au retrait de cette grâce".
En mai 2011, l’homme avait été reconnu coupable de "pornographie et abus sexuels", et devait également verser 50.000 dirhams à chacune de ses victimes - chose qu’il n’a pas faite -, toutes âgées de 3 à 15 ans.
Mis à jour : après le dépôt d’un mandat d’arrêt international par les autorités marocaines, le pédophile espagnol Daniel Galvan Fina a été arrêté cet après-midi à Murcia, dans le sud de l’Espagne.
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