À quelques jours du début du ramadan, les dattes algériennes ont inondé le marché marocain. Ces dattes sont-elles frelatées et toxiques, comme l’affirment de nombreux internautes ?
Fruit fortement consommé pendant le mois de ramadan, la datte algérienne est présente sur les étals des marchés marocains. Ceci s’explique aussi par la faible production marocaine et l’exonération de ce produit algérien des taxes et droits de douanes pendant une période de trois mois, à condition que les quantités importées ne dépassent pas la moyenne de 10 000 tonnes par an, pour une valeur estimée de l’ordre de 270 millions de dirhams. Mais il a été constaté que certains importateurs vont au-delà de la moyenne requise, occasionnant ainsi des pratiques de spéculation.
À lire : Les raisons du boycott des dattes algériennes au Maroc
Quid de la qualité des dattes algériennes ? Selon certains commerçants de Rabat, d’autres commerçants vendraient « des dattes algériennes frelatées et toxiques, provenant des oasis où l’armée française avait effectué des essais nucléaires ». Contacté par Assabah, des responsables à l’Office national de sécurité sanitaire des aliments (ONSSA) ont affirmé que toutes les importations de dattes algériennes sont soumises à un contrôle rigoureux à tous les niveaux aux frontières et que des échantillons sont prélevés et analysés par les services de l’ONSSA. Sur une quantité de 35 769 tonnes de dattes algériennes importées contrôlées par l’office jusqu’au 22 mars, seules 424 tonnes n’ont pas été autorisées à la vente au Maroc, précisent les mêmes sources.