16 janvier 2022 - 08h40 - Economie - Par: S.A
Taoufik Laâbi, consultant en énergie et ancien directeur de la stratégie et de la planification à l’ONEE décrypte la découverte d’un nouveau réservoir de gaz au puits Anchois-2 au large de Larache annoncée par la société britannique, Chariot Oil & Gas.
« Il est encore prématuré de donner une estimation précise du volume de gaz, car d’après ce que j’ai compris, on retournera vers le premier puits (Anchois-1, NDLR) afin de confirmer les découvertes du puits Anchois-2. En 2019 déjà, la compagnie avait annoncé un potentiel gazier dans cette région, estimé à 22 milliards de mètres cubes à peu près. C’est une estimation préliminaire. Il faut encore réaliser des prospections supplémentaires, cela durera encore quelques mois », a commenté Taoufik Laâbi dans une interview accordée à TelQuel.
Selon lui, il est très difficile à dire à partir de quel volume cela devient intéressant à la production. « Il faut évidemment que les volumes soient incitatifs et qu’il s’agisse d’une exploitation pérenne dans le temps, mais chaque compagnie vous donnera un chiffre différent. Cela dépend des investissements qui ont été entrepris, de la durée des prospections, il y a tout un ensemble de facteurs qui entrent en jeu », a expliqué le consultant en énergie.
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Évoquant une possibilité de raccorder ce puits au gazoduc Maghreb-Europe, il a indiqué qu’il y a plusieurs facteurs qui favoriseraient cela. « La proximité avec le gazoduc, mais cela suppose qu’il faudra réaliser un nouveau tronçon pour relier le puits au gazoduc existant », a-t-il encore expliqué, rappelant qu’avant la liaison avec le gazoduc, il y a déjà dans la région de Larache un certain de nombre de sites de production d’électricité relevant de l’Office national de l’eau et l’électricité (ONEE), qui génèrent de l’électricité à partir du gaz à travers un cycle combiné.
Quid d’un risque de spéculation dans l’annonce de Chariot Oil & Gas ? « Il faut tout de même rester prudent. Le fait que l’ONHYM confirme ces résultats est un bon signe, mais il ne faut pas aller trop vite en besogne. Le plus important est de ne pas abandonner le plan de développement gazier que le Maroc a entrepris depuis quelques années et qui consiste à développer des terminaux de gaz naturel liquéfié (GNL) », a conclu l’expert.
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