Un ancien diplomate marocain arrêté aux Etats-Unis pour traite d’êtres humains

16 mars 2014 - 12h09 - Maroc - Ecrit par : Jalil Laaboudi

Un ancien attaché militaire auprès de l’ambassade du Maroc à Washington et son épouse, ont été arrêtés par la police américaine pour traite d’être humains, suite à une plainte déposée par leur ancienne domestique, dans laquelle elle les accuse de l’avoir séquestrée dans leur résidence américaine pendant trois ans, rapporte le quotidien Al Massae.

Le diplomate marocain est de plus accusé d’avoir exploité sexuellement la domestique et de l’avoir privée de ses droits les plus élémentaires. L’épouse de l’ex attaché militaire est quant à elle poursuivie pour maltraitance.

D’après le ministère américain de la Justice, l’homme et son épouse sont en détention provisoire depuis une semaine. La domestique travaillait chez le couple au Maroc, avant de les suivre aux Etats-Unis, où ils lui avaient promis un salaire de 400 dollars par semaine.

Au lieu de cela, la domestique affirme avoir été séquestrée pendant trois ans dans la résidence du diplomate dans l’état de Virginie, avant qu’elle ne décide de fuir le domicile de ses employeurs et de dénoncer les mauvais traitements dont elle aurait été victime, rapportent les médias américains.

L’affaire remonte à 2007. La domestique affirme que ses employeurs lui avaient pris son passeport dès son arrivée aux Etats-Unis, où ils l’auraient employée pour environ 50 dollars par semaine.

L’ancien attaché militaire était un haut gradé des Forces Armées Royales (FAR), avant d’occuper le poste d’attaché militaire auprès de l’ambassade du Maroc à Washington.

Bladi.net Google News Suivez bladi.net sur Google News

Bladi.net sur WhatsApp Suivez bladi.net sur WhatsApp

Sujets associés : États-Unis - Droits et Justice - Washington - Esclavage moderne - Forces Armées Royales (FAR) - Sexualité

Ces articles devraient vous intéresser :

Le Maroc muscle ses dépenses militaires

Le Maroc met le paquet sur sa défense. Le budget général de l’administration de la défense nationale pour 2025 a connu une hausse significative, comme l’a révélé Abdelatif Loudiyi, ministre délégué chargé de l’administration de la défense nationale,...

Autoroutes du Maroc sous le feu des critiques

La Société nationale des autoroutes du Maroc (ADM) a été condamnée à plusieurs reprises pour négligences dans l’entretien des routes et la protection des usagers. Des décisions de justice qui font suite à des accidents causés par des animaux errants,...

Maroc : 30 députés éclaboussés par des affaires de corruption

Au total, 30 députés marocains sont poursuivis par la justice en leur qualité de président de commune pour leur implication présumée dans des affaires de corruption, de dilapidation de deniers publics, de chantage, et de falsification de documents...

Des miliciens du Polisario tués par une frappe marocaine

Plusieurs miliciens du Polisario auraient été tués et blessés par une frappe des Forces armées royales (FAR) alors qu’ils tentaient de s’approcher du mur de défense près de la région de Galtat Zemmour, au Sahara.

Roi Mohammed VI : appel à gracier les détenus politiques pour la Fête du Trône

Le bureau exécutif du Centre Adala pour les droits humains demande « une grâce royale générale en faveur des détenus politiques au Maroc » à l’occasion de la Fête du Trône, prévue le 30 juillet.

Des Marocains célèbrent la fin des accords de pêche avec l’Europe

Sur Facebook, de nombreux internautes marocains et des spécialistes des relations maroco-européennes affichent leur satisfaction après la décision de la Cour de justice annulant les accords de pêche entre l’Union européenne (UE) et le Maroc.

Annulation des accords UE-Maroc : le Polisario jubile

Le Front Polisario a salué la décision de la Cour de justice de l’Union européenne (CJUE) annulant les accords de pêche entre l’UE et le Maroc, la considérant comme un « triomphe de la résistance ».

Maroc : de "paradis gay" à destination à risque pour les LGBTQ+ ?

Le Maroc est passé de « pays gay-friendly » à destination touristique moins sûre pour les lesbiennes, gays, bisexuels et transgenres. Il y existe toutefois une sorte de tolérance.