Ce qu’a dit Walid Regragui en conférence de presse (vidéo)

Le sélectionneur national, Walid Regragui, s’est exprimé pour la première fois sur le cas de Brahim Diaz, qui a choisi de jouer pour le Maroc après avoir été courtisé par l’Espagne.

Regragui a révélé que le travail de persuasion a duré un an et demi et que le timing était le principal obstacle. « La question n’était pas si Brahim accepte de rejoindre le Maroc ou pas, mais c’était une question plutôt de timing », a-t-il déclaré.

Regragui a fait part de la loyauté de Diaz : « Il a tenu sa parole quand il est venu au Real Madrid, il n’a pas changé d’avis. C’est un grand joueur et il le démontre à chaque week-end. Il a choisi de jouer pour le Maroc pendant une période où il a été sollicité par l’Espagne, mais il a opté pour les Lions de l’Atlas. Je pense qu’il va gagner le cœur des Marocains ».

A lire : Le Maroc s’apprête à chiper Eliesse Ben Seghir à la France

Regragui a également évoqué l’arrivée d’Eliesse Ben Seghir, un jeune joueur qui a fait le choix du Maroc malgré les pressions : « Il est un joueur prometteur qui aura son mot à dire. Il a subi la pression pour ne pas choisir le Maroc, mais il a fait son choix à 19 ans ce qui n’est pas facile. Il aura besoin certainement du temps pour s’adapter, on doit l’accompagner et je suis certain qu’il sera un grand joueur ».

Lors de la même conférence de presse, Regragui a répondu aux critiques concernant son schéma tactique de 4-1-4-1. Le sélectionneur a assumé ses choix et a souligné l’importance de la stabilité : « Nous avons besoin de stabilité en équipe nationale. Lorsque j’ai voulu changer le schéma 4-1-4-1 en demi-finale de la Coupe du Monde, tout le monde voulait me tuer et lorsque j’ai réutilisé mon schéma, vous avez demandé le changement ».

A lire : Clash entre Walid Regragui et Amine Harit ?

Regragui a également insisté sur la nécessité de s’adapter aux joueurs disponibles : « Je ne suis pas un entraîneur têtu, mais une personne qui s’adapte au potentiel que j’ai dans mon équipe et à la façon dont je veux que mon équipe joue. Nous avons la Coupe d’Afrique qui aura lieu dans notre pays, et nous devons être bons sous pression et placer nos joueurs à leurs postes pour qu’ils nous donnent le meilleur d’eux-mêmes ».

Le sélectionneur national a également appelé à la patience, affirmant qu’il n’est pas possible de changer de système du jour au lendemain : « Depuis mon arrivée, j’ai joué 18 matchs, ce qui ne représente même pas la moitié des matchs de la Botola. Lorsque vous avez des joueurs pendant une courte période, vous devez leur donner certaines habitudes, ne pensez pas que vous jouez à Play Station où vous pouvez venir en 3 jours et imposer un schéma spécifique à des joueurs qui n’y sont pas habitués, nous ne sommes pas des magiciens ».

« L’important est de trouver un équilibre dans nos plans », a-t-il conclu.