
Dans le cadre de la lutte contre la fraude fiscale, les contrôleurs fiscaux se concentrent sur les petites et moyennes entreprises (PME) situées dans la région de Rabat-Casablanca, en situation de déficit depuis plusieurs années.
Le rapport Doing Business 2012 de la Banque mondiale, place le Maroc à la 94è position sur 183 pays. En 2011, le pays détenait le 114è rang et en 2010, le 128ème.
Le rapport publié jeudi et intitulé "Entreprendre dans un monde plus transparent", révèle que 245 réformes ont été mises en œuvre entre juin 2010 et mai 2011 par les gouvernements des 125 pays concernés par l’étude "Doing Business 2012".
Au Maroc, trois réformes en rapport avec l’obtention du permis de construire, la protection des investisseurs et la simplification du paiement des impôts, engagées durant l’année écoulée, sont jugées essentielles par la Banque Mondiale.
Parmi les bons élèves figurent en plus du Maroc, Maurice, le Cap-Vert, le Burundi, le Rwanda et la Tunisie. L’Algérie arrive à la 148è position, alors que la Centrafrique et le Tchad arrivent respectivement à la 182è et la 183è position d’un classement dominé depuis six ans par le Singapour.
Jean-Michel Lobet, spécialiste du développement du secteur privé à la Banque mondiale et l’un des auteurs du rapport, cité par Jeune Afrique, explique que "le Maroc est un très bel exemple pour les autres pays, avec un processus de concertation enclenché par le gouvernement entre le public et le privé pour trouver le bon équilibre dans les réformes".
Doing Business qui se base sur une dizaine d’indicateurs, dont la création d’entreprise, la résolution de conflits, le niveaux des taxes, l’obtention de prêts, la protection des investisseurs et l’accès à l’électricité, révèle que 78% des pays africains ont au moins engagé une réforme l’an passé.
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