Il s’agit de la mosquée Philippe Grenier et du siège de l’Association des Turcs de Pontarlier, victimes d’un acte islamophobe par l’utilisation de symbole traditionnellement attribué au gaullisme et à la Résistance, rapporte le parquet de Besançon.
Au total, six croix de Lorraine ont été tracées avec une bombe rouge sur les murs de la mosquée, précise le juge, ajoutant que les mêmes tags ont été retrouvés sur le bâtiment de l’Association de l’amitié franco-turque de Montlebon, près de Morteau, à une trentaine de kilomètres au nord de Pontarlier.
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« Nous condamnons avec force cette provocation », a déclaré Abdallah Zekri, président de l’Observatoire national de lutte contre l’islamophobie. Des propos renchéris par Boubaker Lamamra, président de la mosquée, qui a souligné que l’emploi de la croix de Lorraine, pourrait signifier « on résiste à l’islam ».