Maroc : Fin du chewing-gum dans les écoles
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L’école Louis Massignon, située à Bouskoura et qui relève de la mission française, est au cœur d’une polémique sur les programmes proposés aux élèves. On lui reproche la promotion de l’homosexualité « dans un pays musulman ».
Mercredi dernier, l’établissement a diffusé un film dépeignant une relation amoureuse entre deux jeunes femmes, ce qui a suscité des réactions mitigées parmi les parents d’élèves. Une partie de la communauté éducative a jugé le contenu du film inapproprié, estimant qu’il contenait des allusions sexuelles et abordait des thématiques en décalage avec les valeurs socioculturelles prévalant au Maroc.
A lire : Écoles françaises au Maroc : polémique sur l’homosexualité
Cette situation a amené plusieurs parents à exprimer leur colère, soulignant que, bien que l’école soit affiliée à la mission française, elle reste néanmoins soumise aux directives du ministère de l’Éducation nationale marocain. Ces derniers insistent sur la nécessité de respecter les traditions et les valeurs morales dominantes au Maroc, interrogeant la pertinence de tels contenus dans le programme éducatif local.
Déjà un précédent dans une école française à Kénitra
En décembre dernier, le parquet avait ordonné l’ouverture d’une enquête sur une école de mission française que des parents accusent d’avoir présenté à leurs enfants des informations sur l’homosexualité dans un pays où elle est interdite et punie par la loi.
Une enseignante de l’école Honoré de Balzac à Kénitra, faisant partie des établissements de la mission française à l’étranger, « présentait des informations sur l’homosexualité et les tendances anormales et diffusait des idées insultantes sur les personnalités et les symboles de l’islam qui affectent la croyance religieuse des enfants, et les appelle à accepter les conceptions à caractère homosexuel et à diffuser des perceptions faisant l’éloge des relations entre personnes du même sexe ».
Des parents d’élèves ont signalé l’incident à l’administration de l’école. Mais ils ont « perdu patience » après que l’administration de l’école est restée silencieuse et indifférente pour mettre fin au comportement de l’enseignante concernée, et ont porté l’affaire devant les autorités judiciaires de Kénitra au début de l’année en cours afin de « protéger les écoliers », avait expliqué un parent d’élèves.
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