Victime d’escroquerie, un couple d’investisseurs étrangers appelle Mohammed VI au secours

15 janvier 2020 - 09h00 - Maroc - Ecrit par : S.A

Initiateurs d’un projet dénommé "Marrakech, capitale culturelle africaine 2020", Eliza Boumah et son époux, Philippe Brun, disent être victimes d’une escroquerie orchestrée par une agence immobilière et un policier. Dans une lettre ouverte adressée au roi Mohammed VI, le couple d’investisseurs expose les faits et appelle le souverain au secours.

"Faire de Marrakech la capitale culturelle africaine en 2020 est un concept auquel nous avons adhéré. Faire de Marrakech la vitrine de cette Afrique que vous défendez était mon plus grand objectif depuis plusieurs mois", écrit Eliza Boumah Brun. Dans ce sens, elle et son époux ont créé African House.

À en croire cette passionnée du Maroc, le projet African House vise à fédérer les talents issus d’Afrique subsaharienne pour les mettre au service du royaume, dans le but d’une intégration complète. Seulement, ce projet ne verra pas le jour en raison d’ "une escroquerie orchestrée par une agence immobilière et un policier". Eliza Boumah Brun affirme que l’agent de police a usé de ses pouvoirs pour les jeter dehors, après les avoir spoliés moralement et financièrement.

"Comment des maisons non répertoriées à l’urbanisme se retrouvent-elles sur le marché du commerce ? Comment ces constructions voient-elles le jour sans que la commune ne réagisse ?", s’interroge ce couple d’investisseurs. Il dénonce en outre la nonchalance dans le traitement du dossier au niveau de la justice, lequel est déjà introduit auprès du procureur du roi. Le couple, en effet, craint l’impunité.

Désespérés, Eliza Boumah et son époux implorent l’intervention et l’impartialité du roi Mohammed VI. "African House vous supplie, en votre qualité de chef de l’État et de garant du respect des conventions internationales, de jeter un regard sur ‘Marrakech, capitale culturelle africaine 2020’ et de corriger certaines injustices qui dénaturent la qualité de l’ouverture culturelle du Maroc", concluent-ils.

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