La ministre González Laya a souligné l’importance des relations avec le Maroc et la nécessité d’une plus grande implication de l’UE dans la question des migrations. Selon elle, il est nécessaire que le Maroc et les autres pays qui luttent contre l’immigration aient un accès adéquat aux fonds européens, et que l’UE soutienne par ailleurs les efforts des pays comme l’Espagne qui ont un rôle de premier plan à jouer dans le maintien de l’ordre aux frontières.
Les ministres des Affaires étrangères de l’UE ont approuvé ces recommandations lors de leur réunion de lundi dernier, a précisé González Laya, ajoutant que face aux défis migratoires et démographiques, il convient de coopérer avec les pays d’origine, de transit et de destination des flux migratoires pour lutter contre l’immigration clandestine et les mafias qui en profitent.
La coopération, souligne-t-elle, vise essentiellement à renforcer les capacités de ces pays en termes d’accueil et de protection des migrants, réfugiés et demandeurs d’asile, afin de faire face aux défis de la lutte contre les réseaux d’immigration clandestine et de traite des êtres humains.
Avec le Maroc, l’Espagne poursuit ses relations bilatérales, malgré la non tenue du sommet bilatéral depuis février, a rassuré par ailleurs la ministre espagnole qui a indiqué que plusieurs réunions ministérielles se déroulent suivant un calendrier convenu avec son homologue marocain. Dans ce cadre, des rencontres ont déjà eu lieu entre les ministres de l’Industrie, du commerce et du tourisme et ceux des Transports. Celles entre les ministres de l’Éducation sont prévues le 28 avril ; entre les ministres de la Transition écologique, le 29 avril, de l’Agriculture et de la pêche, le 5 mai, de la Culture dans un proche avenir.