La société d’extraction minière a obtenu un prêt de 100 millions de dollars, dont 92 millions de dollars auprès de la Banque européenne pour la reconstruction et le développement (BERD) et 8 millions de dollars auprès de Climate Investment Funds, a annoncé le 25 octobre son président et CEO, Benoît La Salle. « Cet appui permettra de boucler le financement de 140 millions de dollars nécessaire pour faire passer à la vitesse supérieure la mine d’argent de Zgounder (à 200 km au sud de Marrakech) », fait savoir Africa Intelligence.
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Avec ce financement destiné à la construction d’une usine de traitement de grande capacité, le site pourra atteindre en 2024 une production de 8 millions d’onces d’argent par an, contre 1,6 million d’onces actuellement, ce qui va augmenter sa rentabilité. L’entreprise canadienne avait racheté en septembre les 15 % des parts détenues par l’Office national des hydrocarbures (ONHYM) dans le projet Zgounder, ainsi que les cinq permis adjacents à la mine pour un montant total de 6,5 millions de dollars.
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Le premier responsable d’Aya Gold & Silver espère ainsi susciter d’autres entreprises canadiennes d’extraction minière à investir dans ce secteur au Maroc. « Benoît La Salle estime qu’en utilisant les compétences de ses géologues et ingénieurs venus de Montréal – pour certains également impliqués dans ses projets ouest-africains de Sama Resources et SRG Graphite, il est possible de mettre au jour un potentiel marocain attractif également pour d’autres juniors minières canadiennes », analyse Africa Intelligence.