19 septembre 2011 - 10h29 - Maroc - Par: Bladi.net
L’ouverture des frontières entre le Maroc et l’Algérie serait « improbable », car les deux Etats, coincés dans une rivalité historique depuis la guerre des sables, ont transmis cet état d’esprit à leurs peuples respectifs, aujourd’hui convaincus de la légitimité du conflit maroco-algérien, estime la franco-algérienne Mélissa Rahmouni, présidente de l’association Sciences Po Monde Arabe (SMPA), à Paris.
La fermeture des frontières entre les deux pays et le conflit autour du Sahara, rappelle selon l’auteur "l’instrumentalisation de la question palestinienne" par « les régimes du Proche-Orient pour détourner leurs populations des problèmes nationaux et déverser leurs frustrations pour la libération passionnelle des territoires palestiniens ».
Le régime algérien, qui est désormais obligé de composer avec les mutations politiques qui s’opèrent au Maroc, en Libye et en Tunisie, répondrait enfin aux incessants appels du Maroc pour la normalisation de leurs rapports, note la présidente du SMPA, auteur de plusieurs analyses sur l’Algérie.
L’auteur revient dans son article sur l’intervention du Roi Abdallah d’Arabie Saoudite, alors en convalescence au Maroc, auprès d’Abdelaziz Bouteflika pour le convaincre de la nécessité de l’ouverture des frontières entre les deux pays. Cette ouverture aurait d’ailleurs été décidée par le président algérien en début d’année d’après des sources diplomatiques occidentales citées par le quotidien marocain Akhbar Al Yaoum.
Face aux multiples appels du Roi Mohammed VI pour une normalisation des rapports, le président algérien avait fini par lancer un signal fort au Maroc en avril dernier, affirmant depuis Tlemcen qu’"Il n’y a pas de problème entre le Maroc et l’Algérie" ajoutant non sans humour que "le problème du Sahara occidental est un problème onusien. Le Maroc est un pays voisin et frère. Il faut coopérer et nous devons coopérer".
Les rumeurs sur l’imminente ouverture des frontières entre les deux pays se multiplient, mais ne se concrétisent jamais. L’Algérie continue de « camper sur des positions figées » et son « élite dirigeante » serait « incapable d’analyser la situation », preuve en est la récente fermeture des frontières avec la Libye et sa « lecture purement sécuritaire » de la révolte dans ce pays, explique l’auteur.
Depuis août, des appels à une révolution algérienne contre le régime de Bouteflika, faisaient rage sur Facebook. Le ministre algérien de l’Intérieur, Dahou Ould Kablia, avait accusé jeudi "des parties étrangères" de vouloir provoquer des troubles en Algérie.
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