Ce futur pôle financier public pèserait un total bilan de 319 milliards de dirhams (sur la base des comptes à fin 2020), soit le quatrième acteur du secteur, rapporte l’Économiste, ajoutant, que l’État entend ainsi « mettre de l’ordre dans la galaxie des entreprises et établissements publics » qui ont globalement bénéficié, en 2020, de plus de « 36 milliards de dirhams au titre des transferts du budget général », alors qu’à peine « une poignée crée de la valeur ».
Le journal soutient que le gouvernement s’aidera de la future agence de gestion des participations stratégiques pour « la mise en œuvre des opérations de restructuration des EEP faisant partie de son champ de compétence, telles que les regroupements d’établissements publics, leur transformation en sociétés anonymes, les fusions et scissions ».
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L’État entend ainsi « rehausser l’efficience économique et sociale des établissements publics en corrigeant leurs dysfonctionnements structurels et en garantissant une complémentarité et une cohérence optimales entre leurs missions respectives ». Cela s’est déjà produit dans l’audiovisuel avec le rapprochement entre la SNRT, 2M et Medi1 TV.
Au sein de ce futur pôle, le Crédit Agricole apportera son expertise dans le financement du monde agricole, CIH Bank dans l’immobilier et Al Barid Bank dans le low income banking, alors que « CDG Capital apporterait son expertise dans la banque de financement et d’investissement, précise la même source.