Hamid Naïmi, réfugié politique marocain, réclame son droit au retour

25 mars 2011 - 13h00 - France - Ecrit par : L.A

Hamid Naïmi, ex directeur de l’hebdomadaire arabophone Kawalis Rif, réfugié politique en France depuis 2005, demande aujourd’hui au Roi Mohammed VI le droit de revenir au Maroc.

L’ancien directeur de Kawalis Rif, Hamid Naïmi, dénonçait ouvertement, trop au gout des autorités marocaines, la corruption et les détournements de fonds publics par des hauts placés.

Agressé une première fois en 2000 dans une librairie à l’arme blanche, Hamid Naïmi était resté plus d’un mois de le coma. Il évite une deuxième tentative de meurtre à l’arme à feu dans un café de Melilla.

L’homme avait décidé de quitter le Maroc après avoir été condamné à quarante reprises pour diffamation en une semaine, ce qui lui avait valu trois ans de prison et une amende de 40.000 euros. En France, il obtient rapidement le statut de réfugié politique grâce à l’intervention d’Amnesty International et Reporters sans Frontières, tous deux au courant de sa situation.

Aujourd’hui Hamid Naïmi veut tirer profit de la mobilisation pour plus de droits et de démocratie au Maroc et réclame aujourd’hui le droit de retourner au Maroc.

Bladi.net Google News Suivez bladi.net sur Google News

Bladi.net sur WhatsApp Suivez bladi.net sur WhatsApp

Sujets associés : France - Mohammed VI - Presse - Corruption - Liberté d’expression - Censure - Prison - Hamid Naïmi

Ces articles devraient vous intéresser :

Mohammed VI : une grâce royale pour les détenus du Hirak en vue ?

Le roi Mohammed VI pourrait accorder la grâce royale aux détenus du Hirak du Rif et à d’autres prisonniers à l’occasion de la commémoration de la « Révolution du Roi et du Peuple » le 20 août. C’est du moins la rumeur qui court.

Corruption au Maroc : des élus et entrepreneurs devant la justice

Au Maroc, plusieurs députés et élus locaux sont poursuivis devant la justice pour les infractions présumées de corruption et d’abus de pouvoir.

Maroc : les chiffres alarmants sur la corruption des députés

Sur les 30 députés à la Chambre des représentants poursuivis ou condamnés pour des faits de corruption, de détournement de fonds publics ou d’abus de pouvoir, 16 proviennent de la majorité (RNI, PAM et l’Istiqlal). C’est le constat fait par Jeune Afrique.

Algériens, « Bienvenue au Maroc »

Dans un entretien accordé au journal L’Équipe, le président de la Fédération Royale Marocaine de Football (FRMF), Faouzi Lekjaa, s’est exprimé sur les préparatifs de la prochaine Coupe d’Afrique des Nations (CAN) masculine qui se tiendra au Maroc.

Mohammed VI et son impressionnante collection de voitures

Il n’est pas rare de voir le roi Mohammed VI se balader dans les rues de Rabat sans escorte au volant de l’une des voitures de sport de son imposante collection qui compterait plus de 600 véhicules.

Maroc : 30 députés éclaboussés par des affaires de corruption

Au total, 30 députés marocains sont poursuivis par la justice en leur qualité de président de commune pour leur implication présumée dans des affaires de corruption, de dilapidation de deniers publics, de chantage, et de falsification de documents...

Corruption : des élus locaux pris la main dans le sac

Abdelouafi Laftit, ministre de l’Intérieur, tente d’en finir avec la corruption et la dilapidation de deniers publics. Dans son viseur, une trentaine de présidents de commune et de grand élus dont il a transféré les dossiers devant l’agent judiciaire...

Sahara : le Polisario répond au roi Mohammed VI

Le Polisario a soutenu que le droit à l’autodétermination est la « solution juste et consensuelle pour résoudre le conflit » au Sahara, en réponse au roi Mohammed VI qui, dans son dernier discours du Trône, a réaffirmé son engagement à parvenir à une «...

Corruption au Maroc : les chiffres qui révèlent l’étendue des dégâts

Une étude de l’Instance Nationale de la Probité, de la Prévention et de la Lutte contre la Corruption (INPPLC) dresse un état des lieux préoccupant de la corruption au Maroc.

Annulation de l’Aid al adha par le roi Mohammed VI : nouvelle réaction

L’appel du Roi Mohammed VI aux Marocains à ne pas effectuer le sacrifice de l’Aïd al-Adha aura des répercussions directes sur le marché de la viande au Maroc. Cette mesure, prise dans un contexte de crise du cheptel, vise à préserver les ressources...