Hilal Makhtout : 13 accusés face à la justice en Belgique

Les accusés du meurtre de Hilal Makhtout, un jeune Marocain de Genk dont le corps sauvagement mutilé a été retrouvé le 12 mars 2019 dans un gîte isolé à Forzée en Wallonie, se retrouvent plus de quatre ans après devant la cour d’assises de Tongres.

Le jeune homme, déficient mental, a été violemment torturé par ses bourreaux qui lui ont fait subir des blessures, brûlures et autres sévices. Au nombre de treize, leur procès s’est ouvert devant la cour d’assises de Tongres, dans la région du Limbourg. Tout a commencé par l’enlèvement d’Hilal Makhtout par un groupe de cinq individus qui le suspectaient d’avoir volé une cargaison de trois kilos de cocaïne.

Les ravisseurs ont employé des méthodes extrêmes de torture sur Hilal. Pendant trois jours, le jeune homme a été battu, brûlé et subi des souffrances atroces auxquelles il a fini par succomber. Ses bourreaux ont ensuite transporté son corps atrocement mutilé dans le gîte de Forzée où il a été découvert par les enquêteurs.

Les accusés, dont Amine Ait Aadi, un proche de Hilal, sont accusés d’enlèvement, de séquestration, torture et meurtre. Le procès est très suivi par la communauté de Genk et suscite beaucoup de tension dans les familles de la victime et des accusés.