Considérant que le jeûne de Ramadan durera 29 jours cette année selon les calculs astronomiques, l’Aïd Al Fitr 2024 sera célébrée au Maroc le mercredi 10 avril.
Hind Ahmas, une française d’origine marocaine condamnée lundi à 15 jours de stage de citoyenneté pour avoir porté le niqab dans la rue, assortie d’une amende de 150 euros comme le veut la loi anti-niqab, pourrait devenir la première femme à écoper d’une peine de prison en France pour port du voile intégral en public.
La jeune femme, 32 ans, encourt une peine de deux ans de prison et une amende de 32.000 euros pour avoir refusé le jugement rendu par le tribunal de police de Paris-19, rapporte le quotidien britannique Daily Mail.
Condamnée en septembre dernier à 120 euros d’amende, pour s’être présentée devant la mairie de Meaux en voile intégral, Hind Ahmas, ayant à nouveau refusé de découvrir son visage, n’a pas pu entrer au tribunal lundi pour être entendue.
"C’est le juge qui a besoin d’un stage de citoyenneté, pas moi" estime la jeune femme qui a indiqué qu’elle n’allait pas se rendre au stage et comptait faire appel de la décision du tribunal.
Hind Ahmas avait été interpellée le 11 avril dernier devant l’Elysée et conduite au commissariat, où elle avait refusé de montrer son visage. Elle est soutenue par le président de l’association "Touche pas à ma Constitution" Rachid Nekkaz, qui espère porter l’affaire devant la Cour européenne des droits de l’Homme.
La jeune femme était accompagnée de Kenza Drider, 32 ans, française d’origine marocaine portant le niqab et candidate à l’élection présidentielle française de 2012. Kenza Drider, qui n’a à ce jour pas obtenu une seule signature de parrainage, en a profité pour lire ses 30 propositions pour la France, si elle est élue présidente.
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